
Le manager du Stade-Toulousain, Ugo Mola s’est confié via La Dépêche.
Ce-dernier a notamment expliqué comprendre la colère de son demi-de-mêlée Antoine Dupont concernant le Salary Cap et les nouvelles règles qui pourraient encore davantage impacter les joueurs du Top 14.
Le technicien Toulousain rappelle toutefois que plusieurs clubs du Top 14 vivent sous perfusion grâce à des mécènes qui remettent la main à la poche chaque saison.
A lire ci-dessous :
« Évidemment, le salary cap est quelque chose d’important pour niveler et parfois ne pas connaître l’hégémonie d’un club ou l’autre. C’est délicat dans ce que je vous dis, mais si vous vous amusez à regarder les rencontres et les matchs, on ne gagne pas quand même les mains en haut du guidon de tous les ans. Donc il y a bien une raison à tout ça. Et aujourd’hui, les acteurs que sont les joueurs, ne bénéficient pas toujours de l’économie réelle qui est réalisée dans les clubs.
Après, on sait aussi que le rugby, dans certains endroits, vit sous perfusion. Mais c’est un choix économique, c’est aussi un choix pour survivre ou en tout cas pour exister en Top 14. Personne ne met le couteau sous la gorge de qui que ce soit pour venir mettre de l’argent dans le rugby. Pour autant, quand on a des économies réelles comme à La Rochelle, à Bordeaux, à Toulon, à Toulouse, on a envie que nos joueurs soient récompensés à la hauteur de ce qu’ils génèrent. Et ce n’est pas que pour qu’Antoine gagne le plus d’argent, parce que je peux vous assurer, je ne suis pas son banquier, mais ce n’est pas là que ça se joue.
C’est plus sur la capacité que les acteurs soient protégés. Parce qu’aujourd’hui, je pense que peu de personnes ont conscience de ce que représente l’impact physique du rugby moderne. C’est devenu très costaud, il faut être préparé, c’est beaucoup de sacrifices, et que leurs carrières sont de plus en plus courtes. J’estime en tout cas, au même titre qu’Antoine, mais que d’autres je l’espère, qu’ils méritent d’en être des acteurs privilégiés. »





