
Deux mois après le coup d’envoi du Top 14, la hiérarchie commence déjà à se dessiner.
D’un côté, douze équipes s’accrochent au peloton de tête et se tiennent dans un mouchoir de poche pour viser le Top 6. De l’autre, Perpignan et Montauban, en difficulté, ferment la marche.
De quoi relancer le débat sur un éventuel passage à un Top 12 ? Pas pour Yann Roubert, président de la Ligue nationale de rugby.
La tendance est claire : le championnat semble s’être scindé en deux blocs. Le promu montalbanais, malgré son enthousiasme et sa solidarité, découvre la dure réalité du très haut niveau. Quant à Perpignan, lanterne rouge sans la moindre victoire, la situation vire à la crise. Malgré un recrutement ambitieux et un effectif expérimenté, les Catalans peinent à sortir la tête de l’eau et accumulent les désillusions.
Pour autant, Yann Roubert, interrogé par Le Progrès, ne veut pas entendre parler d’un changement de format :
« La formule du Top 14 n’est pas remise en cause. En tout cas, je ne vois pas pourquoi on devrait passer à un Top 12. Certes, Perpignan et Montauban sont dans le dur en ce début de championnat. Mais il ne faut enterrer aucun club.
Tout va très vite en Top 14, d’un côté comme de l’autre. La meilleure preuve, c’est le championnat de la saison passée qui a été disputé jusqu’à l’ultime journée , que ce soit pour la qualification ou la relégation. »
Un championnat homogène… mais exigeant
Si la densité du championnat rend chaque match plus âpre, le patron de la LNR estime que c’est aussi ce qui fait la force du rugby français. Pour lui, la formule actuelle garantit un haut niveau de compétition et maintient l’intérêt sportif jusqu’à la dernière journée.







