Privée de son stade Aimé-Giral à la suite d’une sanction disciplinaire, l’USAP cherche activement un terrain de repli pour recevoir Montpellier le 22 novembre. Ce mardi matin, une délégation catalane s’est rendue à Narbonne pour évaluer la possibilité d’y organiser cette rencontre du Top 14.
La décision de la commission de discipline de la LNR, rendue le 1er octobre, pèse lourd : après les incidents survenus face au Racing 92 — envahissement du terrain, jets de bière et échauffourée entre joueurs — le club a été condamné à 50 000 € d’amende (dont 2 000 € avec sursis) et à deux matchs de suspension à Aimé-Giral, dont un assorti d’un sursis.
Bien que François Rivière ait décidé de faire appel, la direction de l’USAP prépare déjà un plan B comme l’explique L’Indépendant.
Conduite par le directeur général Bruno Rolland, la délégation perpignanaise a inspecté le Parc des Sports et de l’Amitié, une enceinte moderne régulièrement utilisée pour des événements majeurs, comme la finale de Nationale ou les derbys face à Carcassonne. Les dirigeants ont notamment vérifié les conditions d’accueil du public, la sécurité et les espaces VIP, afin de s’assurer que le stade narbonnais réponde aux standards du Top 14. D’après un proche du dossier, la rencontre entre les deux clubs « s’est bien passée », laissant entrevoir une issue favorable.
Autre élément encourageant : le Racing Club Narbonnais sera en déplacement à Périgueux le même week-end, ce qui rend le stade disponible pour accueillir l’affiche entre Perpignan et Montpellier.
Toutefois, l’hypothèse d’un retour à Béziers n’est pas totalement écartée.
L’an passé, c’est déjà au stade Raoul-Barrière que l’USAP avait reçu le MHR dans des conditions similaires.
La décision finale dépendra du verdict de la commission d’appel, mais Narbonne semble aujourd’hui tenir la corde pour devenir, le temps d’un soir, la terre d’accueil des Sang et Or.
Affaire à suivre…
