Ce samedi soir, l’Union Bordeaux-Bègles a écrasé l’Aviron Bayonnais sur le score sans appel de 41 à 12.
La prestation Girondine a bien évidemment emballé son manager Yannick Bru.
Il s’est confié via Midi Olympique. Extrait:
Il y a eu des essais, il y a eu aussi de la présence dans le combat. Le week-end dernier à Perpignan, on avait montré un visage intéressant dans le combat. On était tous alignés sur les efforts sans ballon. C’est ce qui nous a permis de ramener la victoire. Mais on était un peu frustrés parce qu’offensivement, on avait manqué de liant, on avait perdu des ballons faciles. On aurait pu être plus efficace, on va dire.
On manquait un petit peu de complicités offensives dans certaines situations. Et aujourd’hui, on a réussi à mettre l’intensité dans le combat sur l’homme, dans le combat au sol, dans le combat devant. Et en plus, on a retrouvé un peu du liant offensif, donc du plaisir de marquer. Voilà, donc c’était important pour la construction de notre début de saison, qui fut comme vous le savez, pas de tout repos, mais j’ai l’impression qu’on était un petit peu de retour aujourd’hui sur le plan des efforts, mais aussi sur le plan de notre animation offensive.
Il n’a pas manqué de dire le plus grand bien de son demi-de-mêlée Maxime Lucu, qui a effectué son grand retour à la compétition. Extrait:
Le propre de tous les grands leaders, c’est qu’ils permettent aux autres d’être tous un petit peu meilleurs. Donc, tous les gars ont été un peu meilleurs parce que la présence de Maxime, elle rassure dans la semaine. Elle amène de la confiance. Il n’a pas fait le meilleur match de sa carrière avec nous, mais il a fait plein de choses intéressantes. Il a été courageux en défense.
On a vu que la main n’était pas un problème pour lui. Il a eu un jeu au pied toujours aussi long. Et ça a changé pas mal de choses pour nos sorties de camp. Je dis toujours qu’en l’absence d’Antoine Dupont, je n’aimerais pas être à la place du sélectionneur parce que je ne vois pas qui en France est meilleur que lui. Mais comme nous sommes Bordelais nous ne sommes pas objectifs.
Il explique pourquoi son joueur est déjà prêt pour le très haut niveau, après tant de semaines d’absence. Extrait:
Il s’était rompu un tendon du pouce, donc ça ne lui a pas interdit les efforts physiques. Très rapidement après l’opération, il a continué sa préparation physique.. Max a une hygiène de vie irréprochable, il se connaît très très bien. Et ça fait maintenant 2-3 semaines qu’il a fait des efforts avec ballon. Je n’avais aucun doute sur la capacité de Max à être opérationnel immédiatement.
Il a ensuite évoqué la très bonne prestation de son ouvreur Matthieu Jalibert. Extrait:
Mathieu Jalibert, quand il est dans de bonnes conditions, a cette particularité de voir les espaces très très vite et aussi de réaliser des gestes techniques que pas mal de gars ne peuvent pas réaliser. Matthieu Jalibert a été très bon ce soir. J’espère que sa blessure à une cuisse n’est pas grave. Car il mérite vraiment de participer à la séquence internationale après tous les efforts qu’il a fait sur le plan physique.
Puis il est revenu sur la blessure de son joueur. Extrait:
Il s’est blessé sur une de ses initiatives de contre-attaque à 80 mètres de la ligne adverse. Le coup était bon, contre un adversaire réduit à quatorze. Damian Penaud a débordé et Matthieu est venu en soutien à son intérieur. En décélérant, il a senti une gêne sur son quadriceps droit. Peut-être que ce n’est rien, peut-être que c’est embêtant. Il va passer des examens. J’espère vraiment qu’il ne sera pas écarté des tests de l’automne car je veux encore souligner la grosse partie qu’il a fait ce soir aussi bien dans son engagement physique que dans la gestion du match. ».
Pour conclure, Yannick Bru encense son trois-quarts centre Nicolas Depoortere. Extrait:
Nico, comme c’est un garçon qui va vite, c’est un peu le régulateur de notre défense quand il joue en 13. Mais c’est vrai qu’en 12, il montre des qualités intéressantes parce que c’est souvent le leader de nos efforts avec Pablo Uberti. Il est très complet dans son travail sans ballon, Nicolas. C’est vrai que ça fait deux fois qu’on l’utilise à ce poste de 12. Il a du leadership, donc il communique très bien avec le 10 parce que c’est un leader naturel.
Il est grand, il peut faire des off-loads, il a beaucoup de punch, il est grand, il est difficile à plaquer. Donc il est vrai qu’il occupe davantage cette position de 12 aujourd’hui, un peu contraint parce qu’on a des blessures, mais il y prend du plaisir aussi, donc c’est bien qu’il puisse rajouter ça à sa palette. En ce moment, Nico a retrouvé une présence physique qu’il n’avait pas eue depuis longtemps avec nous, ça fait un ou deux mois qu’on a retrouvé Nico des tout débuts, il a tenu la baraque aussi pendant la période où on avait beaucoup de blessés. Donc je suis vraiment content qu’il soit aussi appelé dans le groupe de l’équipe de France.
