
Samedi, l’USAP s’est une nouvelle fois inclinée en Top 14, contre Montpellier cette fois, du côté de Béziers.
Après le match, le nouveau manager Laurent Labit n’a pas mâché ses mots.
Devant les médias, il a pointé du doigt le retour de vacances de Posolo Tuilagi. Extrait:
« On ne peut pas revenir de dix jours de vacances avec 5, 6 kg en trop. Posolo doit comprendre qu’on a besoin de lui, qu’il doit être à 100 %, que le club a beaucoup investi sur lui. […] Dans ce Top 14-là, il faut faire davantage. Et Posolo le premier. Ça met en difficulté à la reprise, on ne peut pas avoir des charges de travail cohérentes et, à la sortie, on se blesse. »
Si Labit a voulu provoquer un électrochoc, son message a fait du bruit.
Les propos ont été repris nationalement et ont suscité un flot de réactions. Dans l’entourage du joueur, la sortie médiatique est mal passée comme l’indique L’Indépendant.
Plusieurs proches ont partagé des messages de soutien sur les réseaux sociaux.
Au club aussi, les discussions ont été intenses dès lundi. L’exigence du staff est claire : tout le monde doit se remettre en question.
Des blessures en série qui pèsent lourd
L’agacement vient aussi du contexte : malgré son potentiel immense, Tuilagi n’a pu disputer que 10 matchs en 14 mois.
Entre une fracture du tibia-péroné en septembre 2024 et une fracture de fatigue début septembre 2025, les absences s’enchaînent, totalisant 28 rencontres manquées.
Un lourd bilan pour un joueur censé être la pierre angulaire du projet USAP.
Un talent convoité, mais lié à Perpignan
Aux yeux de nombreux observateurs, Posolo Tuilagi devrait déjà s’imposer chez les Bleus, comme Emmanuel Meafou ou Romain Taofifenua.
Il n’a que 21 ans, mais suscite déjà l’intérêt d’autres clubs : Bayonne et La Rochelle seraient prêts à lui offrir un gros contrat et à casser leur tirelire pour racheter son contrat.
Le joueur, lui, reste attaché au projet catalan. Sous contrat jusqu’en 2028, il veut réussir à l’USAP.
Affaire à suivre…







