Auteur de quatre essais en deux matchs face aux Fidji et à l’Australie, Nicolas Depoortere a été l’un des hommes forts de la tournée de novembre.
Le centre de l’UBB, déjà en feu en club, a confirmé tout son potentiel sous le maillot tricolore, s’imposant comme l’une des révélations de cette fin d’année.
Interrogé par Sud Ouest sur son bilan personnel, le joueur savoure. Extrait :
« Énormément de joie et de plaisir. Que ce soient mes premiers essais à Bordeaux – c’est évidemment quelque chose d’extraordinaire – mais aussi les premiers pour moi au Stade de France. Devant 80 000 personnes, c’est vraiment un plus. »
Depoortere sait néanmoins que le poste de centre est l’un des plus disputés dans le rugby français. Extrait :
« Oui, j’ai marqué des points. Mais rien n’est acquis. Il faut continuer à travailler pour rester dans cette équipe de France. On sait à quel point le niveau est dur, surtout au poste de centre. »
Le staff, dit-il, a validé sa progression, tout en lui rappelant qu’il restait des axes de travail.
Sur le terrain, Nicolas Depoortere a particulièrement brillé grâce à son entente avec Louis Bielle-Biarrey, son ami de longue date.
Il raconte avec humour leurs échanges après leurs actions décisives. Extrait :
« Loulou me sert deux essais sur un plateau… Il m’a fait “croquer” cette fois-ci, mais il m’est aussi arrivé de le faire “croquer” à Bordeaux. Comme c’est lui qui m’a donné ces deux essais, il me met des pièces maintenant : il attend que je lui fasse des passes décisives désormais. »
Une complicité naturelle, déjà vue à Bordeaux, qui commence à se transposer au niveau international.
Longtemps dans l’ombre, notamment lors de la tournée en Nouvelle-Zélande, Depoortere n’a jamais cédé à la frustration.
Il affirme avoir transformé cette attente en moteur. Extrait :
« Ça m’a poussé à donner le meilleur pour essayer d’atteindre cette place de titulaire. Seul le travail peut me permettre d’espérer garder ce maillot. »
