Deux jours après l’incident qui a marqué la rencontre entre le Stade Toulousain et le Racing 92, Efrain Elias est revenu sur le geste violent de Jannick Tarrit.
Le jeune Argentin porte encore les traces de ce coup de tête qui a valu un carton rouge au talonneur francilien.
Un coup de tête incompréhensible juste avant la pause
Nous sommes à Ernest-Wallon, samedi 29 novembre. Toulouse mène, la première période touche à sa fin, et le ballon a déjà été tapé en touche par Ugo Seunes. Le jeu est terminé… mais Tarrit s’emporte soudainement.
Le talonneur du Racing assène un violent coup de tête dans le plexus d’Efrain Elias, totalement hors de l’action. Le jeune Toulousain reste au sol de longues secondes, souffle coupé, tandis que Tarrit reçoit un rouge direct, sans contestation possible.
Elias montre encore un important hématome au niveau du sternum.
Efrain Elias témoigne : “une situation un peu bizarre”
Le joueur toulousain a accepté de revenir sur cet épisode via La Dépêche, ce lundi, en marge de l’entraînement. Après avoir passé des examens, le staff médical lui a d’ailleurs interdit de participer à toute la séance.
Il raconte :
« C’est une situation un peu bizarre en fait. Après un ruck, je m’étais arrêté de jouer et le joueur du Racing me donne un coup dans la poitrine avec sa tête. Pourtant le ballon était sorti et parti de l’autre côté donc je n’ai pas du tout fait attention… Sa réaction m’a un peu surpris. Mais bon ce n’est pas grave, ça fait partie du jeu. »
Aucun échange de mots ? Elias dément toute provocation
Certains se sont demandé s’il y avait eu un échange verbal ou une raison cachée derrière ce geste.
Le joueur toulousain répond clairement :
« C’est difficile d’expliquer sa réaction, en tout cas de mon côté, je ne lui ai pas parlé du match, avant cela… »
Aucune provocation donc, juste une explosion de frustration de Tarrit selon le constat du vestiaire toulousain.
La meilleure réponse : un essai sur l’action suivante
Sur la pénalité qui suit l’incident, Toulouse joue vite… et c’est ce même Efrain Elias qui termine dans l’en-but pour inscrire le deuxième essai du Stade.
Une forme de vengeance sportive, sans un mot, juste un geste décisif.
