
Le Stade Toulousain entre dans le vif du sujet ce dimanche (16h15) avec la réception des Sharks de Durban pour son premier match de Champions Cup version 2025-2026.
Avant cette affiche, l’arrière toulousain a livré une analyse lucide du challenge qui attend son équipe, mais aussi du format très discuté de la compétition.
Interrogé par Midi Olympique sur l’objectif idéal – décrocher les 20 points possibles en phase de poules – le joueur a rappelé les particularités d’un système qu’il juge déroutant. Extrait :
« C’est une compétition assez particulière. On le répète, année après année, on peut finir second, comme la saison dernière, avec 19 points, sans perdre de match alors que d’autres premiers de poules n’avaient que 12, 13 points… C’est assez particulier. Je ne sais pas si c’est le bon système, mais en tout cas c’est l’actuel. Donc on est prévenu, on sait à quel point c’est important de marquer des points, notamment de marquer des essais dans cette compétition. On a une poule qui n’est pas facile, avec des grosses équipes chez qui il va falloir aller se déplacer. Faire un gros match pour bien rentrer dans cette compétition sera important ce dimanche. Et ensuite, on aura le temps d’analyser le déplacement à Glasgow, qui est une très bonne équipe d’URC. »
Le Toulousain ne cache pas une pointe de nostalgie lorsqu’il compare la Champions Cup actuelle à la mythique H-Cup de son enfance.
Il assume son regard critique tout en réaffirmant l’ambition du club. Extrait :
« La « vraie H-Cup » comme je l’ai connue enfant me faisait plus rêver. Te dire que cette Champions Cup ne me fait pas rêver, cela serait mentir parce que, forcément, on joue aussi pour gagner ce genre de compétition-là. Mais on voit qu’année après année, il y a des équipes qui la jouent, d’autres qui ne la jouent pas, d’autres qui se permettent de faire tourner, de ne pas faire tourner, de mettre des mecs en vacances ou pas. Au final, tu te retrouves avec je ne sais même pas combien d’équipes, 24 c’est ça ? Si vraiment tu t’amuses à compter combien de clubs jouent réellement cette compétition, avec tes deux mains tu en as largement assez ! Ça pose problème je pense… Après, ce n’est pas à moi de te poser la question de pourquoi. Il y a des gens qui décident bien mieux que nous, au-dessus. À Toulouse, en tout cas, on est motivé pour jouer cette compétition à fond ! D’année en année, les finales se jouent dans des grands stades. Il y a deux ans, nous étions au stade de Tottenham, à Londres. Cette année, à Bilbao, elle se disputera dans une enceinte où il n’y a que rarement du rugby, donc ça donne quelque chose en plus. J’espère que notre parcours nous permettra d’aller jusque-là ! »







