Le troisième ligne Alexandre Fischer s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a évoqué le moment où Fabien Galthié l’a convoqué en équipe de France.
Il ne s’y attendait vraiment pas. Extrait:
J’étais un peu surpris. Fabien Galthié m’a appelé au lendemain du barrage à Bayonne. Je ne pensais pas être sélectionné pour la Tournée, mais j’ai pris ça à bras ouverts, comme une opportunité. Je pensais que c’était fini pour moi. J’avais deux passeports, l’un n’était plus valable et c’est pour ça que je ne suis pas parti.
Il explique vouloir se donner à 100%. Extrait:
Je ne serai jamais le plus technique, mais je me donnerai toujours à 100 % pour mes coéquipiers. Je laisse une trace avec cet engagement, c’est ma façon de voir le rugby.
Il indique avoir profité à 200% de cette Tournée avec les Bleus. Extrait:
J’ai croqué ! Je me disais que c’était l’opportunité ou jamais. Nous avions un très bon groupe, assez jeune. On s’est très bien entendus tous ensemble, ça s’est ressenti sur le terrain malgré les défaites. On s’est accrochés, on a pris du plaisir. Gaël Fickou, en tant que capitaine, était là pour nous. Il nous a beaucoup aidés. On a tous savouré ce moment exceptionnel de jouer contre les Blacks.
Il raconte ensuite sa première Marseillaise. Extrait:
Elle était assez excitante. La Marseillaise c’est un moment particulier. J’ai savouré, j’ai pris du plaisir à la chanter. J’espère que ce ne sera pas la dernière.
Questionné sur le Haka, il réagit. Extrait:
À ce moment-là, tu es dans ton match. Tu penses plus à l’après. C’est impressionnant, mais tu es dans ta bulle.
Il a ensuite parlé de ses deux matches joués. Extrait:
J’étais content d’avoir pu les jouer. Il y a toujours des choses à régler, nous sommes sortis avec trois défaites. Nous aurions, au moins, voulu décrocher une victoire.
Dans la vie de tous les jours, il explique être timide. Extrait:
Oui, je suis un peu timide. Je n’aime pas trop m’exposer au grand jour. Les interviews, ce n’est pas souvent. Ça fait partie du métier, mais je préfère rester dans l’ombre. Si je peux éviter les caméras, je les évite. Ma personnalité est comme ça. Je préfère rester discret dans tous les domaines. C’est dur de changer, je vous avoue… Peut-être qu’avec le temps, je m’ouvrirai un peu plus.
Il explique comment il a débuté le rugby. Extrait:
C’était du pur hasard. Avec un copain de l’école, on s’est dit qu’on voulait tester un nouveau sport. Je pense que l’athlétisme m’a appris quelques fondamentaux, la natation m’a permis de me développer au niveau du corps dans sa globalité.
Dans la foulée, il indique avoir été marqué par un certain Fritz Lee. Extrait:
Oui, Fritz Lee. C’était un personnage assez spécial. Je le regardais avec des grands yeux lorsque je suis arrivé avec les professionnels, mais au fur et à mesure des années, il m’a pris sous son aile. Fritz m’a appris pas mal de choses, c’est comme ça que j’ai grandi dans mon rugby. Techniquement, je suis largement en dessous de lui, car il sait tout faire, mais je le remercie de m’avoir épaulé.
Aussi, Alexandre Fischer affirme avoir investi dans des restaurants. Extrait:
Oui, j’ai trois restaurants, deux à Clermont, un à Issoire. J’ai notamment investi avec Arthur et plusieurs joueurs. Nous sommes tous amis. Un copain à nous, Nico, est à la tête de ça et il s’en occupe. Notre copain nous a pris sous son aile. Ça va nous permettre d’être à l’abri après la carrière. La restauration est un domaine qui me plaît. La carrière passe très vite, il ne faut pas perdre trop de temps. Est-ce que je finirai là-dedans ? Je ne sais pas, mais j’apprécie ça. J’aime bien donner un coup de main au bar ou autre lorsque je remonte à Clermont. L’immobilier et le travail du bâtiment me plaisent aussi.
