Ce samedi, Clermont a subi une lourde défaite face aux Saracens lors de la première journée de la Champions Cup, s’inclinant 10 à 47 face à une équipe anglaise largement supérieure.
Incapables de rivaliser, les Auvergnats ont rapidement montré leurs limites face à un adversaire dominant. Au terme de la rencontre, le manager clermontois Christophe Urios n’a pas caché sa déception et a pointé du doigt l’écart considérable entre les deux formations.
« Lancer une campagne européenne à l’extérieur, ce n’est pas facile… Même si sur les 25 premières minutes, on défend plutôt bien. On a deux ballons dans leurs 22 mètres, on les perd. Ensuite, on prend deux essais ou trois essais à la fin de la mi-temps, c’est compliqué », a-t-il déclaré, soulignant la supériorité affichée par les Anglais.
« Il faut regarder les choses en face, quoi. Parce qu’aujourd’hui, il y a deux classes d’écarts. C’est dommage parce que peut-être que la deuxième mi-temps, quand on lance le jeu, quand on marque rapidement, on peut essayer d’enclencher les choses. Mais bon, on n’y arrive pas », a poursuivi Urios.
Le technicien a aussi pointé la défaillance dans les contacts physiques : « On n’avait jamais des points de contact qui avançaient. Les collisions, on les a perdues. Ils étaient plus agressifs que nous, quand même. Donc voilà, puis on n’est pas arrivé à mettre les ballons où on voulait les mettre. Ils avaient mis beaucoup de pression sur Harry. »
Malgré quelques améliorations au retour des vestiaires, notamment dans le jeu de passes courtes, Clermont n’a jamais vraiment trouvé son rythme. « On n’arrivait pas à trouver notre organisation. En deuxième mi-temps, c’était un peu mieux parfois. Notamment sur le jeu de petites passes, où on aurait pu le faire davantage. Mais bon, aujourd’hui, on a été battus par plus forts que nous et basta ! » a résumé Urios.
Cette défaite cuisante rappelle à Clermont les défis qui l’attendent dans cette compétition européenne, où le niveau d’exigence est particulièrement élevé.







