Un joueur australien du Top 14 vise la nationalité française
Tom Staniforth, deuxième ligne de Castres Olympique, a révélé dans une interview accordée à La Dépêche son souhait d’obtenir la nationalité française. Originaire d’Australie, le rugbyman refuse de retourner dans son pays natal et se sent pleinement intégré en France.
Interrogé sur le retour en Australie de Nick Champion De Crespigny, Staniforth a confié : « Non, ça n’a jamais été un regret pour moi. J’ai essayé lorsque je jouais là-bas, sans y parvenir. Ça arrive. Mais je suis très bien ici, c’est tellement intéressant. Le style de jeu, l’ambiance, les stades. Je serai toujours reconnaissant envers Castres de m’avoir donné cette opportunité. Je pense que je ne reviendrai jamais en Australie. »
Installé avec sa famille dans l’Hexagone, il précise : « Oui, je m’y plais énormément avec ma famille. Quant à ma maîtrise de la langue, j’ai fait la demande pour passer l’examen afin de prouver que je parle et comprends suffisamment la langue. C’est nécessaire pour obtenir le passeport. »
Son objectif est clair : s’inscrire durablement en France. « C’est le but, pour ma famille et moi. On aimerait rester en France, créer une vie ici, après le rugby. Ce serait une chose incroyable de parvenir à le faire. Mais pour cela, il faut un passeport, alors on l’a demandé. Après, il y a pas mal de choses à faire encore, comme réaliser un entretien avec la préfecture qui va demander plusieurs informations sur l’histoire de la France, et autres. »
Enfin, Tom Staniforth évoque sa passion pour le mode de vie français : « Le mode de vie. On n’est pas enfermé dans le travail, on pense beaucoup à sa famille, ses amis, c’est plus important que le boulot. Il y a un équilibre que j’adore. Il s’agit d’une mentalité assez exceptionnelle. Après, en ce qui concerne les coutumes, c’est difficile de savoir toutes les petites choses. Je poursuis mon apprentissage. »
Ainsi, derrière l’athlète se dessine un homme désireux de s’ancrer pleinement dans sa nouvelle vie française, au-delà du rugby.







