Arrivé cet été à Bayonne en provenance de Clermont, Alexandre Fischer s’impose déjà comme un élément clé de son nouveau club. L’ancien joueur de l’ASM affiche de solides performances et s’épanouit pleinement dans sa nouvelle équipe.
Interrogé par Ici Pays Basque, il confie que son intégration s’est faite naturellement : « Je pense que mon intégration s’est bien passée, autant sur le plan personnel que rugbystique. Ma copine est originaire de la région, donc cela m’a facilité l’adaptation. Je connaissais aussi quelques joueurs ici, comme Arthur Iturria avec qui j’ai joué à Clermont, ou Camille Lopez, que j’avais côtoyé en début de carrière. J’ai été bien accueilli et je suis content d’être là. Connaître des gens ici m’a aidé dans ma décision. Mais, sur le plan personnel, ma copine a toujours respecté mes choix et elle était contente de revenir chez elle. Cela a facilité mon installation, bien sûr. »
Sur le plan sportif, Fischer explique les raisons de son adaptation rapide : « Il y a eu un petit temps d’adaptation, mais ça s’est fait rapidement. J’ai eu la chance de participer à la tournée d’été avec l’équipe de France et à mon retour j’ai rejoint le groupe et la préparation, ce qui m’a permis de m’intégrer rapidement. Les matchs ont commencé peu après mon arrivée, et j’ai vite pris mes marques. Je repars un peu de zéro ici sur le plan rugbystique. Je découvre un nouveau plan de jeu, la façon dont le rugby est pratiqué à l’Aviron. Ça m’apporte de l’expérience et je veux surtout progresser collectivement avec l’équipe. L’objectif est de faire aussi bien que l’année dernière, voire mieux même si évidemment, ce ne sera pas simple. »
Alors que l’Aviron Bayonnais s’apprête à affronter les Harlequins ce dimanche, le capitaine adoptif se montre ambitieux mais réaliste : « On prend les choses étape par étape. On aurait aimé gagner les deux matchs à domicile, mais la priorité maintenant est d’aller chercher des points à l’extérieur. Ce n’est pas simple, mais on va se battre pour obtenir des résultats. Accéder aux huitièmes à la maison serait exceptionnel. C’est un match important, surtout à l’extérieur. On doit ramener des points de ce genre de déplacement pour continuer d’espérer dans la compétition. Il faut se donner à fond dans les deux tableaux, puis la Coupe d’Europe c’est autre chose. C’est un cran un peu au-dessus. Ça va beaucoup plus vite, ça tape plus fort. Le rythme n’est pas du tout le même. J’adore cette compétition. Puis tu affrontes des joueurs que tu ne côtoies pas habituellement dans le Top 14, au niveau international. »
S’agissant de ses blessures à répétition, Fischer fait preuve de pragmatisme : « Les blessures font partie du jeu, c’est le rugby. Je n’y peux rien, mais je fais de mon mieux pour prévenir les blessures, avec un travail physique rigoureux et une bonne hygiène de vie. La récupération est essentielle. Je fais tout ce que je peux pour éviter les pépins, mais parfois, il faut aussi un peu de chance. On a effectivement beaucoup de blessés en ce moment, mais on fait avec. On a une belle équipe ce week-end, et même si certains joueurs sont au repos comme Arthur (Iturria), ça fait partie de la gestion de l’équipe. Ça fait partie du travail du staff et du coach, et on va mettre tout en œuvre pour bien enchaîner les matchs de Coupe d’Europe et le Top 14. »
