Après leur triomphe en Champions Cup, La Rochelle a confirmé son excellent état de forme en écrasant l’Aviron bayonnais 49 à 17, grâce à un véritable déluge offensif ponctué de sept essais. Jack Nowell et Nathan Bollengier, auteurs chacun d’un doublé, ont permis aux Maritimes d’empocher un bonus offensif précieux et de regagner confiance à l’approche des fêtes.
Le Stade Marcel-Deflandre a vibré dans une ambiance électrique, sous l’air vif de décembre. Trois défaites consécutives en championnat avaient terni l’image des Rochelais, qui ont désormais redressé la tête en offrant à leurs supporters un spectacle copieux, presque gourmand, “comme un avant-goût de Noël”. Face à Bayonne, La Rochelle a déployé un jeu fluide et efficace pour renouer avec la victoire, bénéfique autant pour le moral que pour le corps.
Dès les premières minutes, La Rochelle a imposé son rythme : domination du ballon, pression constante sur la défense bayonnaise et exploitation de l’indiscipline adverse. Une interception a rapidement déclenché le premier essai, donnant le coup d’envoi à un festival offensif.
Jack Nowell s’est révélé être un “lutin de Noël avant l’heure”, intenable sur son aile. Il a su tirer profit des espaces créés par l’effort continu des avants pour inscrire deux essais pleins d’opportunisme et de lucidité. La mécanique collective rochelaise, portée par une mêlée conquérante et des ballons portés dévastateurs, a tourné à plein régime. Nathan Bollengier a lui aussi brillé avec un doublé, incarnant la force offensive renouvelée du quinze maritime.
À la pause, l’écart était déjà très important. En seconde période, La Rochelle a confirmé sa supériorité : malgré quelques tentatives bayonnaises pour revenir au score, chaque offensive adverse était immédiatement contrée, prouvant que la victoire ne faisait aucun doute. Les essais se sont succédé, validant un bonus offensif complet.
Quand le coup de sifflet final a retenti, la joie et le soulagement se sont mêlés dans les tribunes. La Rochelle mettait ainsi fin à sa série négative juste avant les fêtes, retrouvait le sourire et réchauffait l’ambiance du stade Deflandre.







