Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, s’est longuement exprimé dans les colonnes de Sud-Ouest sur les enjeux financiers et sportifs du club pour les prochaines saisons.
Au cœur des discussions, le salary cap inquiète. “Le problème, c’est le salary cap. La Ligue et les présidents sont en train de voter une hausse du salary cap. On doit juger si elle aurait lieu dès 26-27 ou 27-28 et une baisse très progressive des crédits internationaux, puisque ça portera effet qu’en 2031. On jongle avec ça, on racle tous les fonds de tiroirs”, explique Laurent Marti. Cette évolution compliquera la gestion des effectifs à moyen terme.
Du côté du recrutement, la direction bordelaise assure que celui de la saison 2026/2027 est bouclé. “On sait aussi qu’on a beaucoup de jeunes joueurs de qualité, surtout devant, donc à maturité plus tardive. Si on les prête, on peut aussi se libérer aujourd’hui, ce qu’on aimerait c’est au moins conserver un trois quart de plus. Mais il n’y aura pas de miracle.”
Toutefois, de nombreux aléas subsistent, notamment liés à la liste “premium” de l’équipe de France. “On sait que pendant le Tournoi, si un joueur fait deux fois la feuille de match des 28, il devient éligible. Donc ce sont des inconnus. On va vivre avec ces informations, puis au fur et à mesure des prêts, d’une bonne nouvelle sur le Six-Nations, on pourra peut-être libérer un peu de masse pour compléter nos lignes.”
Enfin, Laurent Marti souligne l’importance de conserver certains cadres, en particulier l’arrière Salesi Rayasi. “Aujourd’hui c’est derrière qu’on aimerait conserver un joueur. On a besoin de Salesi Rayasi. Le joueur veut rester, le staff souhaite le conserver mais c’est difficile. C’est le dossier sur lequel on travaille.”
L’UBB navigue donc entre contraintes financières et impératifs sportifs, avec une volonté claire : maintenir un groupe compétitif pour relever les défis à venir.







