Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, s’est livré à une longue interview dans les colonnes de Sud-Ouest, où il dresse un bilan de la première partie de saison de son équipe.
Il revient d’abord sur la large victoire bonifiée obtenue dimanche soir contre Toulon à Chaban-Delmas. « Il y a tout. Il y a la conquête, la défense, le travail dans les rucks, des garçons qui courent partout. Et puis j’aimerais dire un mot sur Jalibert. Il est assez stratosphérique en ce moment. J’espère qu’il en trouvera la reconnaissance sur le plan international. Sa vitesse, sa vista, ses exploits techniques, on les connaît depuis ses débuts. Mais là où il est encore plus impressionnant maintenant, c’est que c’est devenu un monstre physique, un “boucher”. Il s’y file en défense, il gratte des ballons, il nettoie dans les rucks. Il est franchement étonnant. »
Satisfait du début de saison, Laurent Marti nuance toutefois: « C’est plutôt positif. Même s’il y a eu des à-coups pas souhaitables, un mauvais début de saison, un accident contre Pau, même si on méritait la victoire sur la fin du match. Finalement, tout va dépendre du match à Clermont, mais je crois comprendre qu’on ne pourra pas y aller avec toutes nos forces. »
Interrogé sur son avenir à la tête de l’UBB, le président affiche sa détermination tout en reconnaissant les limites de son rôle. « Si dans 10 ans on n’a pas gagné un autre titre majeur, ce ne sera pas un échec parce qu’on en a gagné un, mais on n’aura pas fait du bon boulot. Est-ce que ce sera avec moi ou pas avec moi… Moi j’ai toujours envie de continuer. Mais on ne peut pas rester sur un seul titre, c’est une certitude. »







