Alors que la récente prolongation de Gerard Fraser, bras droit néo-zélandais de Grégory Patat, avait suscité quelques interrogations, le manager de l’Aviron Bayonnais met un terme à toute spéculation.
À la veille d’une nouvelle journée de Top 14, Patat affirme que cette signature « n’a rien changé entre nous… On a eu une discussion, on s’est expliqué. », balayant ainsi toute idée de fracture entre les deux hommes, liés par une confiance solide depuis plus de trois saisons.
À Bayonne, les traditions perdurent : comme à l’accoutumée, le staff s’est réuni pour déjeuner près du stade Jean-Dauger, un rituel intact malgré les rumeurs autour du contrat de Fraser.
Grégory Patat ne cache pas son entière satisfaction d’avoir fait venir le Néo-Zélandais dans son équipe, un choix mûrement réfléchi dès sa prise de fonction en remplacement de Yannick Bru. « J’étais à la Rochelle, on avait de bons rapports avec Vannes, et on envoyait quelques jeunes dans le Morbihan. Je pense à Pierre Popelin ou à Jules Le Bail et quand ils revenaient à la Rochelle, ils me parlaient beaucoup de travail de Gerard, de ses séances, de sa connaissance du rugby… », explique-t-il.
Attiré par le profil d’un technicien reconnu pour sa maîtrise du jeu et sa capacité à communiquer avec les joueurs anglophones, Patat contacte rapidement Fraser. Leur collaboration, née lors de premières rencontres à Nantes, s’impose vite comme un élément clé de la progression de l’Aviron Bayonnais. « On s’est vu deux fois, la première à Nantes, je crois, et ça a matché tout de suite. J’ai tout de suite senti qu’on était complémentaires et je pense que je ne me suis pas trompé », confie le manager.
Malgré l’intérêt de clubs prestigieux comme Montpellier ou le Racing 92, Gerard Fraser a finalement opté pour la stabilité bayonnaise, confortant ainsi le projet sportif du club. Cet engagement mutuel renforce un duo Patat–Fraser toujours uni, loin des rumeurs et des bruits de couloir.







