Oscar Jegou reconnaît l’échec cinglant de La Rochelle après la lourde défaite 60-14
Dimanche soir au Stadium, La Rochelle a sombré face à un Toulouse intraitable, emmené par un Antoine Dupont époustouflant. Ce dernier a fait voler en éclats une équipe rochelaise dépassée, signant une performance majeure dans cette démonstration toulousaine.
Le plan rochelais, centré sur la neutralisation du demi de mêlée toulousain, a rapidement montré ses limites. « Le projet maritime consistait à verrouiller chaque espace autour du demi de mêlée », mais cela s’est traduit par « neuf essais encaissés », une défense en lambeaux et un naufrage retransmis en direct.
Malgré une préparation écourtée par les fêtes, Toulouse n’a jamais tremblé. La domination a été totale, aussi bien dans les collisions que dans le rythme et la conquête. Avec deux essais et deux passes décisives, Antoine Dupont a dynamité la stratégie rochelaise dès les premières minutes, retrouvant son meilleur niveau après sa longue blessure au genou. Le champion olympique, de retour fin novembre, a de nouveau montré pourquoi il incarne l’ADN du jeu toulousain.
Face à l’ampleur de la déroute, Oscar Jegou n’a pas cherché à s’excuser : « Il y a eu un grand Antoine Dupont ce soir. Ça les a aidés. On l’avait un peu ciblé, comme toutes les équipes le font. Mais malheureusement, au bord des rucks, on n’y a pas été », a admis le troisième ligne dans une interview accordée à Rugbyrama.
Avec lucidité, il poursuit : « Tout réussit à Toulouse, mais je pense qu’ils le provoquent. C’est frustrant quand ils jouent très bien. En plus, ils ont les rebonds. C’est hyper-rageant. Mais c’est là où il faut basculer, ne pas se frustrer ».
Pour La Rochelle, cette défaite vient s’ajouter à une première moitié de saison marquée par l’irrégularité. Actuellement 10e du championnat avec six victoires et sept défaites, le club maritime tentera de rebondir dès le 4 janvier, à l’occasion de la réception de Toulon. De son côté, Toulouse, leader avec 47 points, enchaînera avec un déplacement à Perpignan pour conforter sa domination.







