Si les Français ont eu tendance à grossir durant le confinement, ce n’est pas le cas de tout le monde.
En effet, le pilier international Français Mohamed Boughanmi a réalisé une sèche. Ainsi, il est réapparu au centre d’entraînement de la Section Paloise cette semaine en ayant perdu 13 kilos : de 146 kilos, il est passé à 133 kilos.
Interrogé à ce sujet via le journal régional La République des Pyrénées, Mohamed Boughanmi a expliqué que ses coéquipiers ont tous halluciné devant son nouveau gabarit. Extrait:
« Quand je suis revenu au centre d’entraînement, tout le monde a halluciné. On ne m’a pas demandé si j’avais été malade, seulement félicité. J’ai apprécié les encouragements et je me dis que le staff a vu que j’étais bosseur et pas un feignant. J’avais dit que j’allais maigrir mais je doute qu’ils étaient prêts à me croire. »
C’est lors du confinement que le déclic lui est apparu. Extrait:
« Avec le confinement, j’ai réalisé que j’avais deux voies : ou je mangeais sans réfléchir en jouant à la Playstation dans mon canapé, ou j’en profitais pour me préparer en mangeant équilibré et en m’entraînant comme jamais. Être pro ou ne pas l’être… J’ai du mal à l’expliquer mais un soir en me couchant, j’ai eu le déclic. Et cela n’a rien à voir avec ma fin de contrat en juin 2021. »
Celui qui veut passer un cap explique être passé d’un 5XL à un 2XL. Extrait:
« Je suis convaincu que j’ai le potentiel mais qu’il me faut franchir un cap dans le travail. On n’a rien sans rien. J’ai 28 ans, c’est maintenant. Bien sûr que mes blessures m’ont fait réfléchit Je ne veux rien laisser au hasard. Ma femme était surprise mais elle m’a donné de la force. Je suis passé du 5XL au 2 ou 3XL. »
Désormais, Mohamed Boughanmi souhaite franchir un cap. Il vise même la Coupe du monde de 2023 qui se jouera en France. Extrait:
« Dans cette histoire, il n’y a pas de sacrifice : c’est uniquement pour mon bien. J’avais été viré du Stade Français parce que j’ai été feignant, pas sérieux. À Toulon, je n’ai pas joué. Je me suis perdu. Mais c’est fini. Je vise toujours haut. Et si vous me parlez de France 2023, je dis que je me donnerai les moyens d’y être. Tout est possible. Après tout quand le Stade Français m’a viré, j’avais quasiment arrêté le rugby pour travailler dans le kebab de mon frère : je faisais les courses, je prenais les commandes, je préparais les sandwiches. Et là, je suis à la Section. Je me dois de tout faire pour jouer, pour aider Pau.»
