Le troisième ligne centre de Valence-Romans, Romain Souquet a joué cinq matches la saison dernière alors qu’il était suspendu par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage pour un contrôle positif effectué le 23 mars 2019.
Problème : son club n’a jamais été mis au courant et le joueur n’a jamais rien dit à personne. Pourtant, cette sanction (une suspension de 2 ans) lui avait été notifiée par lettre recommandée le 23 octobre dernier.
Dans son édition du jour, le journal L’équipe nous informe que des traces de corticoïdes ont été retrouvées dans ses urines, et notamment de la prednisolone et de la prednisone, deux substances interdites en Top 14.
Les dirigeants du club de Pro D2 sont furieux. Ils ne comprennent pas pourquoi personne ne les a prévenus. Ils se retrouvent avec un joueur d’expérience en moins à deux semaines de la reprise du championnat.
De son côté, Romain Souquet risque gros pour avoir joué tout en ayant reçu une notification de suspension de deux ans.
Le règlement de l’AFLD est clair : « toute personne qui viole une interdiction prononcée par l’AFLD encourt une nouvelle mesure d’interdiction d’une durée égale à la période d’interdiction initiale, prenant effet après l’expiration de celle-ci. »
Autrement dit, le joueur de 33 ans risque une suspension de 4 ans au total, soit jusqu’à ses 37 ans. Si cette sanction venait à être validée, Romain Souquet terminerait sa carrière sur une suspension pour dopage. Affaire à suivre…
