L’ancien président du SU Agen, Alain Tingaud s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer les tensions entre la Fédération Française de Rugby et la Ligue Nationale de Rugby au sujet de l’équipe de France.
Ce-dernier concède avoir du mal à comprendre la manière de fonctionner de la Fédération qui ne respecte pas la Ligue.
Il demande à la Fédération de respecter les méthodes de discussion et de fonctionnement de la Ligue concernant la mise à disposition des joueurs du XV de France pour le Tournoi des Six-Nations. Extrait:
“J’ai envie de rappeler une des grandes valeurs de notre sport : le respect. Je demande à la fédération de respecter la LNR qui est au rugby l’institution qui gère le monde professionnel. Et de respecter aussi des méthodes de discussion et de fonctionnement. Le bureau de la Ligue a proposé, avec l’accord de l’ensemble des présidents, que cela soit le staff de l’équipe de France et les entraîneurs mandatés par les clubs pros, qui discutent de l’élaboration d’une plateforme commune de mise à disposition pour le Tournoi à venir et l’avenir. La FFR, pour l’instant, n’a pas accepté cette méthode et c’est incompréhensible. À partir du moment, où l’on laisse les techniciens discuter entre eux, il n’y a plus de problème. J’espère que l’on va revenir à un état d’esprit plus ouvert pour arriver rapidement à un accord afin que Fabien Galthié puisse annoncer son groupe début janvier. S’il n’y en a pas, on s’appuiera sur la convention en place mais je trouverai cela dommageable de ne pas améliorer la dite convention. J’aimerais que l’on sorte de cette culture de la dernière nuit avant de se mettre d’accord. Ce serait plus professionnel. Il faut que l’on travaille ensemble et ce sera l’un des chantiers de la prochaine gouvernance de la LNR.”
Lorsque le journaliste lui demande s’il souhaite succéder à Paul Goze au mois de mars prochain, à la tête de la Ligue, Alain Tingaud ne le cache pas même s’il préfère ne l’avouer qu’à demi-mot. Extrait:
“J’ai envie de m’investir dans l’avenir du rugby professionnel, de m’investir au sein d’un comité directeur fort, d’une ligue forte. D’une ligue entreprenante, qui va créer de nouvelles valeurs ajoutées, montrer la voie du rugby professionnel. Il y a plein de projets qui méritent d’avoir une gouvernance forte dans le futur. Alors dans ce cas-là, je serai très intéressé pour rejoindre le futur comité directeur et puis… On verra par qui le projet sera piloté.”
