Le propriétaire du Stade-Français Paris, Hans-Peter Wild s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la situation sportive de son club et le départ de Gaël Fickou au Racing 92.
Lorsque le journaliste lui demande s’il est satisfait du management de son staff, le patron du club Parisien ne répond pas par l’affirmative. Extrait:
“En management, on n’est jamais satisfait. Après, si je regarde d’où nous sommes partis, l’évolution est positive même si nous n’avons jamais réussi à nous qualifier pour les phases finales. Mais avec Thomas et Gonzalo, qui ne sont là que depuis un an, sans parler du Covid qui chamboule tout, nous sommes presque repartis de zéro. Ils font du bon travail. Comme Julien Arias et Laurent Sempéré. Ils prennent leurs responsabilités, ça me plaît.”
Quand le journaliste lui rappelle avoir juré que le Stade-Français allait remporter un titre dans les trois ans lors de son arrivée à la tête du club en 2017, Hans-Peter Wild concède s’être trompé. Extrait:
“Je me suis trompé ! Je n’avais pas vraiment idée. Mon premier objectif a été de doter le club d’un staff technique de très haut niveau. On a parlé de révolution, car nous souhaitions que les joueurs s’entraînent plus. Mais il faut reconnaître que ça n’a pas fonctionné. J’ai mis fin à tout ça. Thomas Lombard est arrivé, puis Gonzalo Quesada est revenu. Au départ, nous avons recruté des joueurs très chers qui n’ont pas apporté la plus-value escomptée. Nous devons faire encore plus d’efforts sur la formation pour sortir des joueurs qui ont la culture Stade Français. C’est notre ambition.”
Pour conclure, le propriétaire du Stade-Français concède perdre énormément d’argent avec le club Parisien. Mais pour lui, c’est simplement de l’amusement. Extrait:
“Il faut bien comprendre que je perds beaucoup d’argent. C’est le cas de tous les clubs, d’ailleurs. Et c’était déjà le cas avant mon arrivée. Max Guazzini a fait du très bon travail, mais il a fait faillite. Thomas Savare a repris le club, mais après six ans, sa famille a dit stop ! C’est à mon tour, ce qui n’empêche pas ma famille de m’interroger sur mes intentions. Ma réponse ? “C’est de l’amusement.””
