Le Comité du Tournoi des Six-Nations a fait rire tout le monde en affirmant, quelques jours avant le début de la compétition, que les joueurs allaient devoir se tenir à un mètre de distance les uns des autres lors des hymnes, alors qu’ils allaient ensuite se rentrer dedans pendant 80 minutes.
Aussi, il avait été demandé aux joueurs de ne pas trop festoyer leurs essais pour éviter qu’ils ne se contaminent.
Interrogé via Var-matin ce mardi, le président de la Commission médicale de la Ligue Nationale de Rugby, Bernard Dusfour indique comprendre ces mesures et explique pourquoi elles sont efficaces.
Selon lui, il faut à tout prix éviter de multiplier les risques. Extrait:
“Ce n’est pas paradoxal. C’est de la statistique. Il faut éviter de multiplier les risques. On ne tolère donc que les contacts indispensables à la pratique du jeu. L’ailier qui reste un peu sur son aile a forcément moins de risques que les joueurs de première ligne au combat.”
De son côté, le médecin du Stade-Toulousain, Philippe Izard estime que la pratique du rugby n’est pas plus à risque que celle d’un autre sport. Extrait:
“Je ne pense pas que la pratique du rugby soit plus à risque que les autres sports. Plaquer quelqu’un ou le pousser, ce n’est pas en soi quelque chose d’extrêmement contaminant. Et les mêlées ne sont pas si fréquentes et ne durent que quelques secondes. Puis c’est un sport que l’on pratique en plein air ce qui est très favorable en terme de contagiosité parce que l’on sait que c’est surtout dans les milieux confinés que se propage le virus. Les vrais moments de contagiosité d’un groupe, c’est l’extra-rugby, quand ils mangent et boivent un coup ensemble.”





