Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti s’est récemment attaché les services du trois-quarts centre international Français Gaël Fickou pour les quatre prochaines saisons.
Le club de la Capitale a souhaité se séparer du centre international Français estimant qu’il lui coûtait finalement trop cher par rapport à sa faible présence au club en raison des matches internationaux.
Le propriétaire du Stade-Français Paris a fait le calcul : Gaël Fickou lui coûte 150 000 par match étant donné qu’il joue quasiment davantage en équipe de France qu’avec le Stade-Français Paris.
Interrogé à ce sujet dans les colonnes du journal L’équipe, le président Francilien Jacky Lorenzetti explique que chacun est libre de recruter des internationaux ou pas. Extrait:
« Personne n’est obligé de prendre ou de garder des internationaux. Quand je recrute Fickou, je sais que je vais devoir composer avec des indisponibilités. À moi et à mon staff de construire un effectif équilibré avec des internationaux, des étrangers non internationaux, des très bons Français, des jeunes… »
Il indique qu’avoir des internationaux, c’est toujours très intéressant pour les phases finales. Cependant, il est conscient que certains ne jouent quasiment pas de la saison en raison des convocations avec les Bleus.
Par exemple, il affirme que Bernard Le Roux et Teddy Thomas ont quasiment autant joué avec les Bleus qu’avec le Racing 92. Extrait:
« Aujourd’hui, c’est toujours intéressant d’avoir un Le Roux, un Vakatawa, un Chat parce qu’ils sont censés faire la différence en phases finales. Ce qui a changé, c’est le temps à disposition du club. Cette année, Le Roux et Thomas, c’est une catastrophe pour nous. Ils ont quasiment autant joué pour l’équipe de France que pour le Racing. Je pense aussi que les internationaux argentins vont avoir du mal à trouver des équipes en Top 14 puisqu’ils seront retenus en sélection de juillet à décembre. »
Pour conclure, Jacky Lorenzetti indique que les salaires des internationaux sont revus car les clubs étudient désormais le rapport qualité / temps. Extrait:
« Très clairement, on ne paye pas un joueur de l’équipe de France comme il y a quatre ou cinq ans. On est plus attentifs au rapport qualité/temps. »





