Il y a quelques semaines, le manager de Clermont, Franck Azéma annonçait à ses dirigeants sa volonté de quitter l’ASM dès la fin de la saison actuelle afin de relever un nouveau challenge sportif.
Très rapidement, le président Jean-Michel Guillon a accepté la requête de son technicien, tout en précisant que le club qui souhaitait le recruter allait devoir mettre la main à la poche pour racheter ses deux dernières années de contrat.
Ce jeudi, le patron de l’ASM a officialisé l’arrivée prochaine de Jono Gibbes, lequel succèdera à Franck Azéma dès le 1er juillet prochain. Le technicien Néo-Zélandais s’est engagé en faveur de Clermont pour trois saisons, soit jusqu’au mois de juin 2024.
On aurait pu penser que cette officialisation allait permettre à Montpellier de passer la vitesse supérieure et de recruter à son tour Franck Azéma en vue de la saison prochaine. En réalité, la situation est bien plus compliquée.
Interrogé dans les colonnes du journal La Montagne, le président de l’ASM, Jean-Michel Guillon a rappelé que la libération de Franck Azéma a un prix et que Clermont ne cèdera en aucun cas. Extrait:
« Franck nous a demandé de partir 2 ans avant la fin de son engagement. Tout le monde sait que cela passe par une indemnité, un dédommagement et l’ASM l’a fait valoir. Donc, le départ de Franck dans un club concurrent du nôtre est lié à cette indemnité. On a eu un certain nombre de contacts mais les sommes évoquées ne correspondent pas au préjudice. Donc, on ne bouge pas. »
Le président du club Auvergnat se montre très ferme : si l’ASM n’obtient pas la somme souhaitée, Franck Azéma ne pourra pas s’engager avec Montpellier. Extrait:
« Je suis serein. La situation est très claire de notre côté, je laisse aux autres la réflexion d’une tactique de négociations. C’est sur la table, mais si on n’est pas prêt à venir sur ce terrain-là, ce n’est même pas la peine de venir négocier. »
En début de semaine, le président du MHR, Mohed Altrad avait indiqué ne pas vouloir négocier avec Clermont concernant la libération de Franck Azéma. Il pensait très certainement que l’arrivée de Jono Gibbes allait détendre les dirigeants de l’ASM. Il s’est trompé.
Et pour cause : si aucun accord n’était trouvé entre les deux clubs, Franck Azéma ne pourra pas rejoindre Montpellier et devrait prendre une année sabbatique comme il l’a laissé entendre. Extrait:
« Quand j’ai averti mon président en février, ma volonté était de prendre du recul. Pour l’instant rien n’est fait et sans accord, prendre du recul avec le rugby peut être un scénario. »
Affaire à suivre…
