Le troisième ligne et capitaine du Stade Rochelais, Romain Sazy s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la défaite en finale de la Champions Cup contre Toulouse, samedi dernier à Twickenham.
Il rappelle à quel point la déception a été grande suite à cette en finale Européenne.
Selon lui, c’est le pire des scénarios qui est arrivé à La Rochelle. Extrait:
“La déception a été grande. On a mis du temps à évacuer. Mardi on a eu un entraînement collectif qui a fait du bien à tout le monde. On a retrouvé des sensations de groupe, le ballon, on a transpiré un peu. En arrivant à ce niveau de la compétition, ce que tu ne veux pas, c’est ce qui s’est passé pour nous. Aller en finale et ne pas gagner, rentrer avec une petite médaille, c’est très très dur. Ce titre, le club et les joueurs en avaient vraiment très envie, et même besoin.”
Pour lui, ce titre reste une obsession. Extrait:
“Cet aboutissement, c’est une obsession. On vient de toucher du doigt un titre européen. On voulait ramener le trophée sur le Vieux-Port, revivre cette émotion qu’on avait eue en 2014, quand on était montés en Top 14.”
En regardant la vidéo du match, il affirme que la frustration a été encore plus grande. Extrait:
“Ça a fait mal, on s’est aperçu qu’on avait le moyen de gagner. On a vu les opportunités qu’on avait laissées. La frustration est encore plus grande. À la fin du match, il y avait des visages fermés, des larmes. Il faut se servir de ces images, de cette frustration emmagasinée, pour atteindre nos objectifs en Championnat.”
Questionné sur le centre Levani Botia lequel a écopé d’un carton rouge pour son plaquage dangereux sur Maxime Médard, il indique que personne ne lui en veut. Extrait:
“C’est dur pour lui, mais on sait ce qu’il a fait pour le club. Pas un seul mec lui a adressé des reproches, on n’y aurait même jamais pensé. Quand il est arrivé au club en 2014, l’année de la montée, il nous avait métamorphosés.”
Pour conclure, Romain Sazy remercie les supporters Rochelais qui n’ont jamais rien lâché. Extrait:
“Il y avait peut-être 300 personnes, énormément de monde, des fumigènes… Ils nous applaudissaient comme si on allait jouer un match. Leur ferveur est démesurée, ils sont fidèles. J’ai entendu qu’ils avaient attendu deux heures sous la pluie pour nous voir cinq minutes. Alors on n’a qu’une envie, c’est de les remercier et les récompenser.”
