Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti a trouvé une solution pour éponger les dettes liées à la crise sanitaire.
En effet, ce-dernier veut effectuer un naming du Stade Chaban-Delmas. Une société locale aurait déjà effectuée une offre très intéressante.
Reste que pour l’heure, la mairie ne souhaite pas entendre parler de naming comme l’explique le maire Pierre Hurmic via France Bleu. Extrait:
“Actuellement, il n’y a pas grand monde qui souhaite que l’on débaptise le stade Chaban-Delmas. La mairie continuera à accompagner l’UBB, mais certainement pas accompagner le changement du nom du stade.”
De son côté, le président de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti indique que ce naming est impératif pour sécuriser le club sur un plan financier. Extrait:
“C’est impératif pour renflouer les caisses du club. Nous sommes, en raison du Covid, sur un déficit prévisionnel de 10 millions d’euros avant aides de l’Etat. Ce naming, associé à la solidarité des partenaires, celle des abonnées, plus le PGE permettrait à l’UBB de continuer sur son rythme de vie. Cela me coûte chaque année, et depuis deux-trois ans, ça prend des proportions importantes. Donc aujourd’hui, le débat est simple. Soit, avec le naming, on peut rembourser une grosse partie de la dette, et moi, je continue d’assumer le déficit récurrent jusqu’à ce qu’on arrive à faire un petit peu mieux. Soit il faudra réduire la voilure.”
Il craint que l’UBB se retrouve comme les Girondins de Bordeaux si le naming n’est pas effectué. Extrait:
“Si vous découragez ce que fait l’UBB aujourd’hui, peut-être vous allez vous retrouver avec des fonds d’investissement et mettre l’UBB dans la même situation que les Girondins.”
Si Laurent Marti ne menace pas de quitter le club en cas de refus, en revanche, il indique clairement qu’il sera beaucoup moins déterminé pour l’avenir. Extrait:
“Je me sens investi d’une mission au nom de tous les Bordelais, de tous les Girondins. Bien évidemment, si on abîme les bonnes volontés, au bout d’un moment, peut-être qu’on est moins moins déterminés…”





