Le jeune arrière de Perpignan, Melvyn Jaminet a été appelé au sein du groupe France par le sélectionneur Français Fabien Galthié pour effectuer la Tournée des Bleus en Australie.
Lors d’un entretien accordé à Midi Olympique, le joueur Catalan a concédé que la quatorzaine que doit respecter le groupe est un peu plus dur qu’en club. Extrait:
“C’est un peu plus dur qu’en club. Le matin, on prend le petit déjeuner et dans la foulée, nous faisons les étirements, la musculation. L’après-midi, on se repose jusqu’à 16 heures puis on se retrouve pour des réunions collectives, des séances vidéo… Le soir, on part au stade pour s’entraîner. C’est à une demi-heure de route de l’hôtel.”
Au sein du groupe France, il a retrouvé un certain Louis Carbonel qu’il connait bien pour avoir évolué au RCT à ses côtés. Extrait:
“J’ai passé deux ou trois jours parce que je ne connaissais pas tout le groupe. Mais l’intégration s’est vite réalisée, l’ambiance est bonne. […] En Australie, j’ai aussi retrouvé Louis Carbonel avec lequel j’entretiens une belle amitié depuis l’école de rugby de Toulon.”
Dans la foulée, Melvyn Jaminet rappelle son parcours rugbystique et explique que c’est en partant du Rugby Club Toulonnais qu’il a véritablement repris goût au rugby.
Au RCT, il était à l’époque en dessous physiquement et un peu perdu. Extrait:
“Je jouais alors à Toulon et je me sentais un peu perdu. Physiquement, j’étais en-dessous des autres et sur le terrain, je ne m’amusais plus. C’est en partant de Toulon et en allant dans un club de village, dans le Var, que je me suis vraiment redécouvert. C’était plus familial et je me suis régalé. Dans la foulée, j’ai rejoint le centre de formation de Perpignan, je viens de vivre une saison merveilleuse avec l’Usap et être aujourd’hui appelé en équipe de France, aujourd’hui, c’est magique. Tout s’est enchaîné à 2 000 à l’heure sur cette fin de saison. On m’a prévenu juste après la finale de Pro D2 que cette Tournée pouvait m’arriver. J’ai été très surpris sur le coup et j’ai commencé à me réentraîner. Être ici c’est bien, je vais pouvoir progresser pour les années à venir.”
Désormais, Melvyn Jaminet savoure. Extrait:
“Le staff nous a dit que si nous étions là, ce n’était dû au hasard. Les coachs nous ont fait comprendre qu’ils comptaient sur nous. Cette confiance, nous voulons la leur rendre.”
