Clermont a été balayé sur sa pelouse par le Stade-Toulousain, ce dimanche soir à l’occasion de la 14ème journée du Top 14.
Interrogé via Rugbyrama, le demi-de-mêlée Toulousain Sébastien Bézy a expliqué que l’ASM n’était pas invitée lors de cette rencontre. Extrait:
“Ce qui nous met la tête à l’envers c’est qu’on a l’impression de ne pas être invités… Dès que Toulouse attaquait on était franchi, on a beaucoup subi à la fin de la première mi-temps et en début de deuxième… On est très déçu de notre performance ce soir.
On savait que Toulouse venait avec une très grosse équipe mais comme je l’ai dit avant on s’est trop facilement fait franchir en défense. On a beaucoup reculé alors qu’eux mettaient beaucoup de continuité dans leur jeu… Au final on n’a pas su trouver la solution pour gommer ces erreurs.”
Selon lui, la grosse infirmerie Clermontoise n’explique pas tout. Extrait:
“Non cela n’explique pas tout. C’est à nous de prendre nos responsabilités et de performer. Oui c’est handicapant, mais les joueurs qui ont joué en troisième ligne aujourd’hui n’ont pas démérité mais collectivement on a subi c’est pour ça que nous sommes très déçus…”
A la mi-temps, les Auvergnats ont tenté de réagir avec un gros discours dans le vestiaire, en vain. Extrait:
“De plus les agresser, d’éviter qu’ils jouent debout mais ils ont réussi à faire de très bons lancements de jeu en première main et ils ont réussi a marquer des essais. Le public nous a sifflé mais je les comprends ! Ils ont été habitués à voir Clermont souvent très haut dans le classement et aujourd’hui c’est un peu plus difficile…”
Pour conclure, Sébastien Bézy exprime sa grande inquiétude. Extrait:
“Comptablement oui ! On est très loin de la sixième place et on est un peu plus proche de la treizième place mais il reste aussi pas mal de matchs. On s’est dit dans le vestiaire qu’il fallait absolument gagner la prochaine rencontre contre Perpignan. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui la sixième place est un peu loin donc à nous de réagir dès la semaine prochaine. On s’est parlé entre nous et il va très vite falloir se remettre au travail.”
