Ce dimanche soir, l’équipe de France U20 s’est imposée en demi-finale de la Coupe du monde contre les Anglais.
Le troisième ligne centre des Bleuets, Marko Gazzotti a encore effectué une prestation XXL.
Le consultant Olivier Magne n’a pas manqué de mettre en valeur la troisième ligne des Bleuets via L’équipe. Extrait:
« La configuration du match, où les avants ont beaucoup touché le ballon, les a servis. Mais ces trois-là ont une telle activité sur un terrain ! Ils sont aussi très intelligents et complémentaires : Jegou, qui joue de manière classique pour un numéro 7, faisant le lien avec les trois-quarts ; Nouchi, plus physique et puissant, et Gazzotti, qui avance à chaque fois qu’il touche le ballon et qui est toujours placé intelligemment. »
De son côté, Marko Gazzotti est revenu sur cette victoire remportée contre les Anglais. Extrait:
“Nous étions sereins parce qu’on sentait que les Anglais étaient fatigués, malgré le vent favorable. Le scénario de la première mi-temps s’était joué sur des détails. Si l’essai d’Oscar (Jegou) avait été accordé (5e), si nous n’avions pas commis une faute bête sur un maul, on n’aurait pas eu à courir après le score. On est restés calmes, froids.”
Il confirme avoir pris beaucoup de plaisir aux côtés de ses coéquipiers Nouchi et Jegou, en troisième ligne. Extrait:
“On a joué comme de vrais troisième-ligne ; c’est-à-dire qu’on était présents partout sur le terrain, qu’on n’a jamais laissé les Anglais en paix. On a abattu un gros boulot pour l’équipe, chacun dans son rôle. Oscar, aérien et plaqueur ; Lenni, polyvalent, et moi pour porter les ballons et défendre. Autour de moi, les deux sont capitaine et vice-capitaine mais, même s’il faut des leaders et des soldats, si j’ai mon mot à dire, ils me laissent libre de le faire. On est à l’écoute les uns des autres.”
Pour conclure, le jeune joueur a évoqué son échange avec le sélectionneur des Bleus, Fabien Galthié. Extrait:
“Il m’a dit de ne pas nous laisser emporter par l’animosité qui anime souvent la France lors des matches contre l’Angleterre. Ça a été chaud à un moment après un maul, ça chambrait, ça bousculait et cela nous a aidés à nous resserrer, à rester dans ce qu’on voulait faire.”
