Le jeune troisième ligne du Stade Rochelais, Oscar Jegou s’est confié via Sud-Ouest pour évoquer la victoire remportée contre le Rugby Club Toulonnais, dimanche soir à Deflandre (27-17).
Ce-dernier estime que son équipe s’est imposée au mental. Extrait:
Oui, c’est au mental, ça fait du bien. Même si on aurait aimé prendre 5 points, on est tous très contents de la victoire face à une belle équipe de Toulon.
Il indique avoir ressenti du stress avant le match. Extrait:
Oui, pour ma part, il y avait un petit stress, avec tout le respect que j’ai pour « Leps ». C’était hyper important de gagner le match vu l’enjeu, mais aussi pour ces deux éléments-là. La fête est belle. Même avant le coup d’envoi – on se l’est dit dans le vestiaire –, on a senti une ambiance particulière. Ça nous aide chaque week-end mais ça nous a encore plus poussés sur cette fin de match compliquée.
Il en cache pas avoir douté en fin de match. Extrait:
Évidemment qu’on doute, c’est impossible de ne pas le faire. Il fallait se transcender, faire tous les efforts, encore une fois aider son pote à côté et être les 15 debout à défendre car là, on ne pouvait plus rester au sol et négliger ces efforts. Heureusement, aujourd’hui encore, on a été récompensés.
Il est heureux d’avoir marqué l’essai qui permet aux Rochelais de retirer le point de bonus au RCT. Extrait:
Complètement, ce sera la course jusqu’à la fin, on le sait. Ce sont des concurrents directs, heureusement qu’ils prennent zéro point mais il faut se méfier, il faut aller gagner une ou deux fois à l’extérieur pour être rassurés. Je n’ai jamais vécu ça, mais on m’a dit que c’était de plus en plus dur.
En fait, on hésitait entre la mêlée et la touche, on était focalisés sur le fait de mettre un essai et de ne pas recevoir un coup d’envoi ensuite. On a été patients. Les piliers voulaient la mêlée et au final, « Judi » (Judicaël Cancoriet) a choisi d’aller en touche, ça a payé. Sur l’essai, je vois que ça « enroule », qu’on a des bons rucks, qu’on est patients. Je prends la balle, j’essaie de partir au plus près du sol, comment on l’apprend à l’entraînement. Avec un bon soutien, ça fait deux contre un et je finis dans l’en-but.