Dans le cadre de la rencontre tant attendue entre le Stade Toulousain et l’Aviron Bayonnais, Rodrique Neti se remémore une expérience marquante qui a laissé une empreinte indélébile dans sa carrière. Le joueur, au sein du club toulousain, revient sur une défaite cuisante sur le terrain de Jean-Dauger, un moment qui le hante encore.
Cette rencontre, survenue lors de sa première saison avec Toulouse, avait été particulièrement difficile. Le score sans appel avait été un choc pour Neti et ses coéquipiers, qui avaient alors quitté le terrain la tête basse. “On avait ramassé,” se souvient-il, exprimant à quel point cette défaite a pesé sur son parcours.
Malgré le temps qui passe, ce souvenir reste vif pour Neti, symbolisant les défis et les épreuves que tout sportif doit surmonter. À l’approche de ce nouveau match, il espère non seulement venger cette humiliation, mais également renforcer l’esprit d’équipe au sein du groupe. Le contexte actuel est donc chargé d’émotions, avec la promesse d’une revanche sur un terrain où chaque joueur souhaite prouver sa valeur.
Interrogé à l’approche de cette rencontre, le pilier Toulousain Rodrigue Neti s’est confié via La Dépêche. Extrait:
On va se concentrer sur nous en allant à Bayonne. C’est une équipe qui est redoutable chez elle de par son jeu offensif. C’est l’équipe qui a les rucks les plus rapides donc à nous de faire en sorte que leurs sorties de balles soient ralenties. Ça va être un gros challenge.
Il se dit impressionné par le début de saison des Basques. Extrait:
Bien sûr, c’est une équipe qui avait l’habitude de batailler fort sur chaque saison. Ils ont fait le dos rond, ils ont bossé et maintenant, on voit leurs résultats. Lors de la réception de La Rochelle, ils ont fait un très gros match, idem à Lyon avec 50 points, ce n’est pas anodin. À nous de répondre présent, notamment avec un groupe remanié. Chacun aura la chance de montrer qu’il peut jouer.
Il ne cache pas vouloir se mettre en avant durant la période internationale. Extrait:
Je ne pense pas prendre plus de place ou avoir un rôle différent. Mais oui, je dois apporter l’expérience que j’ai accumulée durant ces saisons. Je pense que chacun doit être leader de sa performance et de son rôle, après, on est tous leader de quelque chose. Ce genre de match là est fait pour se mettre en avant, se montrer sous son meilleur jour et c’est bénéfique pour le groupe. On sait que notre saison se joue sur ces moments-là, donc il faut répondre présent.
Je n’aime pas trop parler de moi, car c’est toujours compliqué de s’analyser lorsque l’on fait partie d’un collectif. J’essaie de donner le meilleur de moi-même chaque week-end. Je sais que je vais connaître des hauts, mais aussi des bas donc il faudra toujours relever la tête, et bosser, car la saison est longue. On va s’accrocher et aller chercher les performances qu’il faut.
Il se confie ensuite sur ce fameux match à Jean-Dauger, il y a 10 ans. Extrait:
On avait perdu et on avait ramassé en mêlée donc ce n’est pas un très bon souvenir (rires). Plus sérieusement, j’en garde un grand souvenir. Toutes les premières ont une grande importance donc oui ça reste quand même un bon souvenir.
Mais plus que ma première, je retiens l’ambiance qu’il y a là-bas. On connaît le public de Bayonne, on sait l’importance de ce match-là et on l’a vu la saison dernière lors de la première journée de championnat où on a été reçu (défaite 26-7, Ndlr).
