Récemment, le club de Montpellier était convoqué devant la DNACG suite à une suspicion de dépassement du Salary Cap de 400 000 euros lors de la saison 2016 / 2017.
Après étude du dossier, la DNACG a décidé de ne pas sanctionner le club de Mohed Altrad. Reste que cette décision ne convient pas du tout à la Ligue Nationale de Rugby, laquelle a décidé de faire appel de cette décision.
Par conséquent, les dirigeants de Montpellier devront passer devant la Commission d’appel de la Fédération Française de Rugby dans les jours à venir.z
Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, le président de Clermont, Eric De Cromières a expliqué être totalement en faveur du règlement concernant le Salary Cap.
Il n’a pas hésité à mettre la pression sur la Commission d’appel de la Fédération Française de Rugby pour que le club de Montpellier soit sanctionné pour son dépassement du Salary Cap.
Le président Auvergnat ne comprend d’ailleurs pas la décision de la DNACG de relaxer Montpellier sur ce dossier. Extrait:
“Je pense que le salary cap commence à produire ses effets, puisque nous sommes en face d’un championnat toujours plus incertain et indécis. Ce qui rajoute des problématiques, d’ailleurs, car plus ce championnat sera incertain, plus il sera insupportable pour les effectifs riches en internationaux, qui jouent quasiment sur trois tableaux… Pour autant, cela ne nous empêche pas d’être plus que jamais au soutien de ce dispositif. C’est pourquoi la manière dont a récemment été écarté le dépassement de Montpellier me gêne un petit peu. J’espère simplement que les instances de la FFR comprendront un peu mieux la problématique que le Conseil Supérieur de la DNACG, pourtant composé de comptables, qui n’a strictement rien compris au salary cap ou n’a du moins pas cherché à la comprendre… Certes, la Commission d’appel de la FFR va se retrouver dans une position très ambiguë par rapport au contexte que l’on sait. Mais j’espère que ces gens seront conscients et lucides des conséquences que pourraient avoir leur décision, en faisant abstraction de certaines choses…”