Comme le veut le règlement du Tournoi des Six-Nations : c’est l’équipe adverse qui décide si le toit du stade de Cardiff doit être fermé ou ouvert.
Le staff du XV de France a tranché : il sera fermé. Et pour cause, c’est tempête du côté de Cardiff depuis quelques jours.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien sélectionneur des Bleus, Marc Lièvremont comprend complètement ce choix. Extrait:
« Je n’ai pas de souvenir de discussion là-dessus. Tout ça se fait de façon tacite. Et puis, je vais être clair : il me paraît totalement absurde d’avoir la chance de jouer dans la plus belle enceinte d’Europe, peut-être du monde, et de ne pas en jouir pleinement. Refuser que le toit soit fermé pour, in fine, niveler les valeurs, ça dépasse l’entendement et c’est même un aveu de faiblesse, à mon sens. »
Pourtant, Philippe Saint-André avait refusé que le toit soit fermé en 2012, lorsqu’il était à la tête des Bleus. Pourquoi ? Car les GPS ne fonctionnaient pas avec le toit fermé. Extrait:
« C’est la première fois que l’équipe de France joue avec des GPS. On a besoin d’avoir les données, surtout physiques, pour notre préparation. Si le toit avait été fermé, on n’aurait pas pu s’en servir. Et la Coupe du monde 2015, que je sache, ne se jouera pas avec des toits fermés. »
Bernard Laporte s’était exaspéré de cette décision de Philippe Saint-André sur les ondes de RMC Sport :
« Si on construit des stades avec des toits, c’est pour s’en servir. Quand un pays qui n’est quand même pas dans l’abondance, comme le pays de Galles, investit, la première des choses est de le respecter. Et de lui dire : « On vous battra que le toit soit ouvert ou fermé. » On a peur que ça aille trop vite, qu’on soit débordé, c’est nul. »