Ce vendredi, c’est au tour du Castres Olympique de se positionner sur l’épidémie de Coronavirus qui touche la France et les suites à donner au championnat Français.
Pour les dirigeants du club Tarnais, il n’est pas intéressant de reporter les rencontres. Il faut jouer à huis clos.
Voici le communiqué du club :
“L’hypothèse d’un report des matchs au-delà du 15 avril est très séduisante mais elle nous apparaît très peu probable, compte tenu des contraintes de calendrier qu’elle impliquerait et qui pourraient être insurmontables si la situation sanitaire n’évoluait pas favorablement après le 15 avril.
Les deux prochains matchs à domicile du CO se dérouleront donc très probablement à huis clos et c’est la raison pour laquelle le club a suspendu la vente de billets pour les matchs contre l’Aviron Bayonnais et le Stade Toulousain, ce dernier match étant l’un des seuls que notre club dispute depuis plusieurs saisons à guichets fermés.
Le CO va donc très probablement être particulièrement impacté par les dispositions d’interdiction de public jusqu’à mi-avril, puisqu’elles concernent trois rencontres et que notre club devrait en disputer deux à domicile dans des conditions exceptionnelles qui s’apparenteront à des rencontres disputées sur terrain neutre, sans soutien du public, alors qu’il ne se déplacerait qu’une seule fois, à Paris, dans les mêmes conditions. Qu’un match décisif pour le maintien et que le derby contre le Stade Toulousain se déroulent sans la présence et le soutien de nos supporters est une perspective bien triste et regrettable, mais nous devons tous faire preuve du plus grand sens des responsabilités.
Tout le monde va être lésé par cette situation exceptionnelle : le club, ses supporters, ses partenaires, ses joueurs. Chaque partie doit comprendre le préjudice de l’autre. Nous vous tiendrons informés dès que possible de l’évolution de la situation et des décisions que prendra le club pour préserver au mieux l’intérêt de tous dans ce contexte très particulier qui implique que nous fassions preuve de solidarité.”