L’ancienne consultante rugby de France Télévisions, Clémentine Sarlat s’est confié lors d’un entretien exclusif accordé au journal L’équipe.
Celle qui a quitté France 2 pour rejoindre BeIn Sports en 2018 puis TF1 en 2019 explique avoir vécu un calvaire lorsqu’elle travaillait encore pour France Télévisions.
Premièrement, elle explique pourquoi elle a décidé de quitter France Télévisions en 2018. Extrait:
“Quand j’ai demandé une augmentation, on m’a répondu : ”Rends-toi d’abord indispensable !” Matthieu Lartot l’a eue, normal ! Mais pourquoi pas moi ? Puis on m’a mise en RTT sur mes jours de télétravail demandés pour m’occuper plus facilement de mon bébé, ça a été la goutte d’eau. Je leur ai dit : ”Vous ne sanctionnez pas les trois quarts des vieux qui ne viennent jamais au boulot. Moi, je bosse de chez moi, j’ai des preuves, et vous me posez des jours dans mon dos ?” J’ai décidé de partir.”
Par ailleurs, la journaliste indique avoir été victime d’harcèlement moral. Elle se rendait ainsi au travail en pleurant. Extrait:
“J’allais à Stade 2 en pleurant. Pour la préparation de l’émission, personne ne me parlait. Ils m’avaient mise dans un bureau à part, loin des rédacteurs en chef. Je devais prendre mon ordi portable pour me rapprocher et comprendre de quoi on allait parler. Du coup, je n’étais pas impliquée, c’est vrai. Mais j’avais l’impression d’un coup de poignard dans le dos. Surtout que le retour d’un congé maternité est une période fragile pour les femmes… Au service des sports, on côtoie des gens géniaux mais aussi des gros cons. Avec les vieux, dès que je mettais une jupe, j’avais forcément le droit à une réflexion.”
Pour conclure, Clémentine Sarlat affirme avoir également vécu des moments compliqués chez France Télé, plus jeune. Extrait:
“Plus jeune, j’ai travaillé à l’info de France Télé. Un jour, lors d’un duplex, j’ai entendu dans l’oreillette un homme en régie dire : ”Tu crois qu’elle suce elle aussi ?” C’est violent.”