Le patron de l’UBB explique que ses joueurs vont encore être testés à de nombreuses reprises avant la demi-finale Européenne contre Toulouse programmée samedi à Ernest-Wallon.
Il l’affirme : si un cas positif est détecté au sein de son groupe cette semaine, cela ne veut pas dire pour autant que le match contre Toulouse sera automatiquement annulé. Extrait:
« Nous avons été mis à l’isolement jusqu’à lundi. Lundi, les joueurs repassent des tests, s’il n’y a pas de pas de positifs, on reprendra l’entraînement mardi par petits groupes. S’il y a encore un positif, ce sera donc à l’ERC de juger. Mais dans tous les cas de figure, nous serons encore testés mercredi et vendredi. Leur système est curieux, avec un cas de covid dans la semaine, on peut quand même jouer, mais à condition qu’on trace le joueur en question. Si c’est un première ligne, ce sera fini car il aura fait des mêlées, donc aura été en contact direct avec quelqu’un d’autre. Mais si c’est un trois quarts-aile, et qu’on démontre qu’il s’est préparé sans contact, il y a une chance. »
Il rajoute cependant être catastrophé par cette situation. Selon lui, l’UBB est la formation du Top 14 qui a été la plus impactée par le Coronavirus. Extrait:
« Voilà le scénario possible : on pourrait aller à Toulouse sans avoir pu s’entraîner collectivement pendant trois semaines et sans avoir eu de matchs pendant trois semaines et avec au moins huit joueurs indisponibles. On ne va pas faire de cinéma. Toulouse devient archifavori pour cette demie puisqu’on ne pouvait pas plus mal à se préparer. Nous sommes catastrophés, car nous sommes l’équipe la plus handicapée par le covid depuis 2020. Mais nous faisons du sport de haut niveau et dans le haut niveau, on se doit d’être fort mentalement. On n’a pas le choix. Si on se laisse abattre, c’est fini. »
Pour conclure, Laurent Marti affirme être conscient que son équipe n’est pas dans de bonnes dispositions pour préparer cette demi-finale. Mais il souhaite à tout prix éviter l’annulation de la rencontre. Extrait:
« Nous serons forcément mal préparés, mais notre plus grande inquiétude c’est de savoir si la demie aura lieu. Nous serons handicapés, certes, mais pourvu qu’on y aille quand même. »