Le président de la Ligue Nationale de Rugby, René Bouscatel s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la manière dont l’EPCR a géré la crise sanitaire.
Dans un premier temps, il indique être un fervent partisan des compétitions Européennes. Extrait:
“Je suis un fervent partisan des compétitions européennes, pour avoir été à la base de leur création et des discussions avec les clubs anglais. Il faut les revoir, les fortifier et assurer leur avenir.”
Dans la foulée, il a donné son point de vue des décisions prises par l’EPCR et notamment celle de déclarer match nul pour les rencontres de la deuxième journée qui ont été annulées. Extrait:
“Je rappelle les faits : les clubs français ont demandé le report de sept matchs et l’ont obtenu de la part du Board, qui a ensuite tranché pour ces matchs nuls. Ils lèsent encore plus les Anglais puisqu’ils recevaient en majorité (cinq sur sept) Eux sont encore plus remontés que nous pouvons l’être, avec un sentiment d’injustice très fort. Ce qui me paraît anormal, ce n’est pas la décision prise mais davantage de ne pas avoir anticipé les conséquences, mesuré les impacts et présenté les différents scenarii avant même la prise de décision. La solution de jouer pendant le Tournoi ne satisfaisait personne. Les Français voulaient, eux, supprimer un match de phase finale afin de jouer les reports, ce à quoi les Celtes étaient totalement opposés. Nous étions donc dans l’impasse et le Board de l’EPCR a constaté qu’il n’y avait pas de possibilité de reports, après les avoir pourtant actés en décembre ! Voilà ce que je critique. Et voilà pourquoi je suis contre cette demi-mesure. Il fallait ouvrir les yeux avant.”
Selon lui, les Français ont une part de responsabilité dans cette affaire, l’EPCR également. Extrait:
“Objectivement, il y a une part de responsabilité des Français, qui ont demandé le report principalement par crainte de devoir laisser outre-Manche des joueurs positifs juste avant les fêtes de Noël. Nous étions tous solidaires et certains plus encore, puisqu’ils ne jouaient pas à l’extérieur mais à domicile. Ceux-là se sont assis sur des recettes parfois substantielles (18 000 personnes étaient attendues pour Toulouse-Wasps). En outre, le Board n’aurait jamais dû accepter ces reports sans prendre le temps d’étudier la situation. Et de présenter des solutions.”
Selon lui, la décision du partage des points est la décision la moins satisfaisante même si elle n’est pas bonne. Extrait:
“Sans unanimité des trois actionnaires de la Coupe d’Europe, l’impasse était évidente. La décision qui a été prise ne me satisfait pas mais c’est la moins insatisfaisante : les clubs français risquaient tout simplement d’avoir match perdu, avec zéro point pour eux et cinq pour leurs adversaires ! Si ce principe avait été établi d’entrée, je ne suis pas sûr que nos clubs aient autant milité pour les reports…”
C’est Lamentable, pitoyable, c’est affligeant, c’est plus que navrant…! que faisons nous au milieu de ce panier de crabes …? je pense que le moment est venu de s’émanciper cette organisation maffieuse qu’est devenue cette compétition qui se veut être pompeusement la “Coupe d’Europe”…!