Gonzalo Quesada n’est plus désiré au Stade-Français Paris.
Le technicien Argentin quittera le club de la Capitale dès la fin de la saison actuelle.
Karim Ghezal et Laurent Labit le remplaceront dès la fin de la Coupe du monde de 2023.
Interrogé à ce sujet dans le Canal Rugby Club, le consultant Richard Dourthe s’est dit très inquiet pour le Stade-Français Paris. Extrait:
“C’est la conscience de Gonzalo Quesada qui va faire que les choses vont marcher ou pas. Car c’est très compliqué. Il reste quasiment toute une saison à faire. On sait que l’on va travailler mais que la saison prochaine on n’est pas là. Le recrutement d’un club commence maintenant pour préparer la saison suivante. C’est au mois de novembre et de décembre que l’on commence à rechercher des joueurs. Qui va faire ce travail ? Est-ce que les joueurs vont être concernés pour maintenir le club ? Car c’est l’objectif du Stade-Français.
Ils sont mal placés, ils ont fait un mauvais début de saison. Franchement, je ne sais pas comment ils vont gérer tout cela car les entraineurs adjoints ne vont pas être conservés non plus. Ca va être compliqué pour le Stade-Français et ils va falloir qu’ils s’accrochent aux branches.”
De son côté, Sébastien Chabal est moins inquiet.
Cependant, il trouve la méthode de faire de Hans-Peter Wild assez moche. Extrait:
“Le timing est surprenant mais force est de constater que ça ne doit pas marcher dans ce club, en interne. Les relations étaient tendues entre Thomas Lombard et Gonzalo Quesada. Il me semble que Gonzalo Quesada est honnête quand il dit qu’il travaille pour l’institution et pour les joueurs car c’est un mec qui ne triche pas et qui ne se cache pas. Ca a été dur pour lui mais je suis certain qu’il va faire le boulot jusqu’à la fin de la saison. Il va vouloir bien finir car il veut poursuivre dans le rugby professionnel et les joueurs vont faire le boulot car c’est leur métier et il faut qu’ils brillent, ils seront là après Gonzalo. Je ne suis pas très inquiet, mais la façon de faire est moche, surtout pour Gonzalo d’apprendre son départ dans les journaux.”