Dans l’émission viàMidol, Richard Dourthe, vice-champion du monde 1999, a évoqué le cas Antoine Dupont, actuellement blessé mais qui pourrait faire son retour pour la phase finale si les Bleus sont qualifiés.
Le journaliste Arnaud Beurdeley lui demande si Antoine Dupont doit jouer avec les Bleus même à 60% de ses capacités. Extrait:
“Est-ce que Dupont, même à 60 ou 70 %, n’est pas au-dessus du lot vu l’écart entre lui et ses concurrents ?”
Richard Dourthe n’en est pas forcément convaincu.
Il explique pourquoi. Extrait:
“Un Antoine Dupont à 60 ou 70%, ça va être un bon joueur. Mais on attend d’Antoine Dupont qu’il soit un extraterrestre. C’est ce que je veux dire. Mais le leadership dans cette équipe est détenu par Julien Marchand, Grégory Alldritt, Antoine Dupont, Romain Ntamack et Thomas Ramos. Sur les cinq leaders de ce groupe, il en manque trois. Forcément que la présence du capitaine peut-être importante psychologiquement.
Après, sportivement, est-ce que le fait d’être sur le terrain ça va aider les autres ? Sûrement. Mais est-ce que ça va l’aider à lui ? Est-ce qu’il va être performant ? On connait tous Antoine Dupont avec ses qualités offensives, mais sa plus grosse qualité c’est la qualité défensive, à casser des plaquages et gratter des ballons. Mais il faut y mettre la tête et c’est un peu plus dur.”
Le journaliste Pierre-Laurent Gou pense l’inverse. Extrait:
“Il rassure ses partenaires. Sa présence est presque aussi importante que sa prestation. La colonie toulousaine qui a, plus ou moins, imposé Antoine Dupont comme capitaine en équipe de France et à Toulouse, compte sur lui. S’il est absent pour le quart de finale, les Français n’entreront pas sereins sur le terrain. Quel que soit l’adversaire.”