Lors d’un entretien accordé à Midi Olympique, le talonneur de Bayonne, Facundo Bosch a évoqué la victoire remportée contre le Racing 92, le week-end dernier.
Il précise ne pas avoir apprécié le début de match manqué par son équipe. Extrait:
Je n’ai pas aimé le fait que l’on rate l’entame de match. Les vingt premières minutes sont toujours hyper importantes, nous savons qu’il faut montrer qu’on est là, mais nous ne l’avons pas vraiment fait… Pour autant, nous n’avons pas lâché. Nous nous sommes rattrapés, avons commencé à jouer au rugby et c’est le point positif. Même si nous avons un peu subi en défense, nous avons retrouvé nos armes en attaque.
Lorsque le Racing 92 marque deux essais coup sur coup, il avoue avoir eu peur. Extrait:
Franchement, on s’est regardé et on s’est dit que l’après-midi pouvait être longue… À côté de moi, Lucas Paulos, qui était un peu plus positif, m’a dit que le match n’était pas fini. Cinq minutes plus tard, lorsque Tom Spring a percé la défense, nous sommes rentrés dans cette rencontre.
Nous n’avons rien à perdre. Face au Racing, il fallait retrouver les bases du rugby, se retrouver dans la zone de rucks et en attaque ou en défense. Nous voulions jouer sans pression, s’amuser et faire un résultat là-bas. Le Racing ayant choisi de délocaliser son match, on savait qu’il y avait une petite fenêtre pour faire quelque chose.
Il ne cache pas que cette victoire a fait le plus grand bien à tout le groupe. Extrait:
Je n’étais pas très stressé avant le voyage à Auxerre, je savais que nous avions, ensuite, deux matchs à domicile. Je savais que nous avions les cartes en main. La manière avec laquelle nous avons gagné contre le Racing fait du bien pour le mental de tout le monde.
Il s’attend désormais à un gros match contre l’USAP. Extrait:
C’est une équipe très performante, car elle ne lâche rien. Ce sera le cas samedi. Chapeau à eux pour leur mentalité. Ce sera à nous de montrer que nous avons une bonne bande… Lorsque son attaque s’emballe, c’est très dur de l’arrêter. La seule chose dont j’ai peur, c’est qu’on ne soit pas au rendez-vous. Si on est au rendez-vous, il n’y aura pas de problème.
J’espère, pour notre public, que ce sera un match spectaculaire de notre part. Il faudra aussi qu’on fasse un bon match en défense, pour les empêcher d’envoyer du jeu.
Sur le plan personnel, il ne cache pas avoir été un peu fatigué lors du retour de la Coupe du monde. Extrait:
J’étais un peu fatigué en début de saison à cause de la préparation pour la Coupe du monde, même si je n’ai pas participé au mondial, car je n’ai pas eu beaucoup de vacances. Là, je suis content.
Contre le Racing, je voulais juste essayer de faire le meilleur match possible en mettant beaucoup d’intensité, notamment dans les rucks. Le Racing joue très bien au rugby lorsqu’il commence à dominer les rucks. Il fallait pourrir les ballons dans les rucks, c’est ce que j’ai essayé de faire.
Il se dit très heureux de pouvoir jouer encore au rugby. Extrait:
Franchement, j’étais en forme à La Rochelle. Je suis content à chaque fois que je peux jouer au rugby, c’est ma passion, c’est la chose pour laquelle je me réveille. J’aime beaucoup cette équipe de Bayonne, car nous sommes des chiens, nous aimons partager de bons moments sur le terrain. Tout ça me donne envie de continuer à pratiquer ce sport.
À La Rochelle, c’est vrai que je n’étais pas titulaire sur la plupart des matchs importants, mais j’ai fait une finale de Coupe d’Europe remplaçant et une finale de Top 14 titulaire. Mais oui, c’est bien d’être titulaire dans les matchs importants, pour avoir de l’impact et du leadership dans le groupe. Ça aide à être écouté dans l’équipe.
Sous contrat avec Bayonne jusqu’en 2026, il évoque son avenir. Extrait:
J’ai encore deux ans à l’Aviron. Ensuite, on verra comment ça se passe et comment je me sens au niveau mental ou corporel.