Ce samedi après-midi, le Racing 92 a coulé contre le Stade-Toulousain, dans le cadre de la 11ème journée du Top 14.
Les Franciliens se sont une nouvelle fois inclinés sur le score de 17 à 21.
Cette nouvelle défaite plombe encore un peu plus la saison du Racing 92.
Interrogé à l’issue de la rencontre, l’entraîneur adjoint du Racing 92, Frédéric Michalak a réagi à cette nouvelle désillusion.
Il ne comprend pas pourquoi son équipe a totalement déjoué lors de la première mi-temps.
Il tente de trouver des explications, en vain.
Le staff Francilien semble totalement perdu.
Il ne manque pas de pester contre l’arbitrage également.
A lire ci-dessous :
« Pourquoi on passe à côté de la première mi-temps ? Je ne sais pas, on essaye de comprendre (sourire désabusé). Je ne peux pas l’expliquer. C’est la grande question : pourquoi ? Pourquoi n’a-t-on pas mis l’énergie qu’on avait prévu de mettre ? Et encore à 11-0 à la mi-temps, on s’en sort bien.
Mais bon, on le sentait dès l’échauffement qu’on n’arrivait pas à se mettre dedans. Est-ce que c’est le stress ? Le stress de jouer Toulouse ? De devoir réagir après le derby perdu ? Je le voyais dans les regards, dans les attitudes. Ce n’était pas normal.
Après, ce sont des êtres humains et je trouve que vu le contexte à la mi-temps, les mecs ont bien réagi, montré du caractère. Mais les joueurs doivent grandir individuellement. J’étais plus déçu de la semaine dernière (défaite 40-24 au Stade Français) mais je regrette qu’on n’ait pas pu garder ce score quand on menait 17-11.
On a surjoué à un moment et ça nous coûte un carton jaune et trois points. C’est ça qu’il faudra analyser aussi. L’arbitrage ? C’est frustrant de voir des mains au sol non sanctionnées dans les rucks, des entrées latérales permises, comme si certains avaient des passe-droits. Bon, je ne veux pas parler de l’arbitrage, je vais être mauvais je pense.
Mais vous savez, c’est dur de jouer face à Toulouse quand on voit l’intensité qu’ils mettent dans les rucks avec un Jack Willis qui a plus de passe-droits que d’autres. Les zones de ruck sont difficiles à arbitrer mais c’est frustrant de voir certaines entrées qui ne se font pas par la porte et empêchent le numéro 9 d’éjecter.
Ça devient frustrant de voir comment certains sont arbitrés. Mais il a peut-être une carte spéciale, Willis… (Il s’arrête) Je vais être mauvais. Je ne vais pas parler d’arbitrage.»