Retenu au sein du groupe France pour préparer la Tournée d’automne avec les Bleus, l’arrière du Stade Rochelais, Brice Dulin n’a malheureusement jamais été aligné par le sélectionneur Français Fabien Galthié.
Et pour cause, c’est le jeune Catalan Melvyn Jaminet qui a été titularisé lors des trois matches contre l’Argentine, la Géorgie et les Blacks.
Interrogé via le journal L’équipe, Brice Dulin explique n’avoir pas pu jouer avec son club tout au long de cette Tournée d’automne.
Il explique pourquoi sa situation n’a pas été évidente à vivre. Extrait:
“Le staff de l’équipe de France m’a rencontré tout au long de la tournée. Ce qui a été particulier, c’est qu’à chaque fois que j’étais remis à disposition de mon club, je n’ai pas pu forcément jouer avec La Rochelle. J’ai passé les deux premières semaines – celles contre l’Argentine et la Géorgie – sans jouer. Après, ça devenait difficile de postuler en venant de vivre trois semaines sans match. Mais durant cette période, je me suis quand même bien entraîné, ça m’a permis d’atteindre un certain niveau de compétitivité, de réflexes musculaires. Au moins, mon corps et mon rugby sont revenus. Ils restent intacts.”
Relâché les mercredis, il était trop tard pour intégrer le groupe qui allait jouer avec La Rochelle, le week-end. Extrait:
“C’était compliqué de jouer contre Perpignan. J’étais remis à disposition du club le mercredi soir et l’équipe était partie en stage dès le mardi. La semaine suivante, on jouait le vendredi, je n’étais revenu que pour la mise en place. C’était embêtant pour moi, je rentrais pour pouvoir jouer et au final, je ne capitalisais pas de minutes pour repostuler pour le week-end suivant. Ne pas avoir assez joué, c’est le point noir de cette tournée.”
Malgré le fait de ne pas avoir fait de feuille de match lors de cette Tournée, Brice Dulin explique y trouver son compte. Extrait:
“On sait très vite qu’on n’est pas dans l’équipe… C’est difficile à expliquer, mais on y trouve quand même son compte parce qu’on continue de bosser. On ne sert pas juste de bouclier à l’équipe en face. C’est peut-être pour ça que la situation était plus facile à vivre, on touche le ballon, on peut garder le rythme. Dans l’absolu, on préfère jouer, mais il faut toujours tirer le positif de ces situations.”
