Depuis qu’il a repris les commandes du club de Montpellier en cours de saison dernière, Philippe Saint-André a réussi à remettre le MHR sur de bons rails.
En effet, le club de Mohed Altrad effectue un début de saison très satisfaisant puisqu’actuellement troisième du Top 14.
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le manager Philippe Saint-André a accepté d’évoquer la manière dont il s’y est pris pour faire grimper la moyenne de JIFF au MHR qui n’était pas au beau fixe.
Il affirme qu’en 2019, Xavier Garbajosa a d’abord cherché à recruter des joueurs Français évoluant en Pro D2 et à gros potentiel. Extrait:
« Il y a d’abord des contraintes réglementaires, avec les règles des Jiff et du salary cap. Dès la première année, Xavier Garbajosa est donc allé sur des joueurs français repérés notamment en Pro D2 : Forletta à Perpignan, Capelli à Grenoble, Bécognée à Mont-de-Marsan, Tisseron à Bayonne ou encore Verhaeghe et Chalureau qui étaient en échec à Toulouse. En 2020, notre recrutement était à 70 % français. »
Le deuxième objectif était de se rapprocher de joueurs un peu plus expérimentés et ayant vécu dans l’Hérault. Extrait:
« L’exemple le plus parlant, c’est Geoffrey Doumayrou, formé à l’école du Pic-Saint-Loup, lancé en pro au club et que l’on a fait revenir. Sachant évidemment qu’il est en forme et reste un grand compétiteur. Marco Tauleigne est lui originaire de Montélimar et voulait s’en rapprocher. Pareil pour Malik Hamadache, qui vient de la région d’Avignon. »
Enfin, Philippe Saint-André explique que le club de Montpellier a souhaité recruter de bons joueurs étrangers qui n’étaient plus vraiment concernés par leur sélection nationale. Extrait:
« En début de saison 2020-2021, “Garba” avait les plus grandes difficultés à avoir une équipe compétitive quand ils n’étaient pas là. Donc à l’étranger, comme on l’a fait en France avec un Doumayrou ou un Tauleigne, on va chercher des joueurs moins pris par les fenêtres internationales. Comme Lamositele, qui est international américain et a moins de matches qu’un Européen, et Mercer, qui savait qu’il faisait une croix sur la sélection en venant ici. »
Depuis, Montpellier a retrouvé le chemin de la victoire et se montre très compétitif.
