La disparition brutale de Josaia Raisuqe, jeudi, a plongé le Castres Olympique et la planète rugby dans une immense tristesse.
Ce samedi matin, un hommage solennel lui sera rendu au stade Pierre-Fabre, où les portes s’ouvriront à 11h pour permettre à tous – joueurs, dirigeants, supporters – de partager leur douleur et leur respect envers l’ailier fidjien.
Initialement prévue ce samedi, la rencontre entre Castres et Clermont a été reportée au week-end du 24-25 mai, décision approuvée par la Ligue Nationale de Rugby (LNR). Le stade Pierre-Fabre devient ainsi le théâtre d’un hommage collectif et silencieux, à l’image de l’émotion qui secoue le rugby français.
Parmi les plus touchés, ses compatriotes fidjiens, dont plusieurs évoluent dans le championnat français, vivent ce deuil de manière très personnelle. Filipo Nakosi, l’ancien Castrais qui évolue aujourd’hui à Vannes mais qui est blessé, a obtenu l’autorisation de ses dirigeants de quitter la Bretagne pour retrouver le Tarn et rejoindre ses amis, endeuillés explique L’Equipe.
Jeudi soir déjà, Pierre-Henry Broncan, aujourd’hui entraîneur de Brive, avait spontanément rejoint les joueurs fidjiens du Castres Olympique pour partager leur peine.
De nombreux supporters ont afflué au stade pour y déposer fleurs, bougies et messages de condoléances. L’émotion dépasse largement les frontières françaises : sur l’île natale de Raisuqe, aux Fidji, la douleur est tout aussi vive.
À Suva, la capitale, une minute de silence a été observée avant un match de Super Rugby entre les Fiji Drua et les Blues d’Auckland.
Certains joueurs fidjiens engagés dans le championnat auraient même demandé à ne pas jouer ce week-end, tant l’émotion est forte.
La mémoire de Josaia Raisuqe restera ancrée bien au-delà de ses exploits sportifs.
Ce week-end, les stades du Top 14 seront empreints de silence et de respect pour un joueur à la fois redouté sur le terrain et aimé en dehors.
