
Dans une interview accordée au Midi Olympique, Patrice Collazo, le manager du Racing 92, est revenu sur les ambitions de son équipe pour la saison 2024-2025.
Il a notamment fait part de la préparation entamée :
Depuis mi-juillet, on a fait sept bonnes semaines de préparation mais nous sommes impatients que ça reprenne parce qu’on vit pour la compétition. L’entraînement, c’est bien mais il faut surtout que ça commence un jour…
Le technicien a également évoqué les moyens mis en œuvre pour redresser le club francilien :
L’an passé, j’ai pris le train en marche et me suis adapté à la mission que l’on m’avait donnée. À la fin de la saison, on s’est demandé pourquoi on s’était retrouvé dans cette situation et comment ne pas y revenir, en clair. […] La saison dernière a semble-t-il apporté son lot de carburant, sa frustration et sa colère. Mais il y a ce qu’on écrit sur les murs et ce qu’on réalise sur le terrain. On verra bien…
Interrogé sur le départ des fameux « galactiques », comme Owen Farrell, Nolann Le Garrec ou encore Siya Kolisi, Patrice Collazo a tenu à nuancer :
Les galactiques, ça ne me parle pas trop, à moi… […] Le Top 14, ça commence devant. Regardez d’ailleurs ce qu’il s’est produit lors de la dernière finale du championnat. […] Derrière, on a que des facteurs X au Racing 92 : les Tuisova, les Habosi, on les a… Mais cette saison, nous voulons surtout avoir un collectif plus dense et plus constant. Les fulgurances, ça peut marcher sur certains matchs mais quand vous tombez sur des équipes plus organisées, ça ne fonctionne plus.
Enfin, il s’est exprimé sur la nouvelle recrue du club, Joey Manu, ancien joueur de treize :
Le rugby à 15 est un sport complexe et il lui faudra du temps pour s’adapter, notamment en défense. Joey, lors de son bref passage au Japon, a été très utilisé à l’aile mais on trouve que ses qualités, lorsqu’elles s’expriment à ce poste-là, sont un peu bridées. On l’a donc replacé au centre du jeu mais le milieu du terrain nécessite du vécu : cette saison, il va jouer des références du Top 14, voire des références mondiales pour certaines d’entre elles.
Il aura besoin de temps et nous ne devrons pas le juger trop vite. Mais Joey est un athlète et le haut niveau, il sait ce que c’est. On a aussi senti chez lui beaucoup d’humilité car il s’est mis tout de suite au service de l’équipe.







