
Réunis ce lundi à Paris, les présidents de Top 14 ont esquissé les premières pistes d’une vaste réforme du salary-cap. Rien n’est encore acté, mais plusieurs orientations commencent à se dessiner avant de nouvelles discussions mi-décembre, puis une adoption possible début 2026 par le comité directeur de la LNR.
Le journal L’équipe révèle des détails importants, ce mardi.
Un plafond qui pourrait passer à 11 millions d’euros
Lors de cette réunion centrale, les dirigeants ont étudié la synthèse de trois ateliers menés en octobre et novembre, consacrés au plafond salarial, au contrôle des clubs et au volet disciplinaire. Selon nos informations, l’une des pistes envisagées reposerait sur « un ajustement simultané du plafond principal et des crédits internationaux », comme l’a expliqué un dirigeant présent.
Concrètement, le salary-cap pourrait être relevé à 11 M€, contre 10,7 M€ aujourd’hui. Une manière de soulager les clubs face à l’inflation et de s’approcher, sans totalement l’égaler, du niveau d’avant la crise sanitaire.
Vers une dégressivité des crédits internationaux
Autre idée forte discutée ce lundi : la baisse progressive des crédits accordés pour les internationaux.
Un participant résume l’objectif via L’équipe :
« Il y a un double objectif qui serait d’élargir les effectifs pour mieux protéger la santé des joueurs et de réduire les écarts entre clubs très pourvoyeurs d’internationaux et ceux qui en ont peu ».
Cette mesure pourrait réduire l’avantage structurel des équipes disposant de nombreux joueurs appelés en sélection.
A ce petit jeu, c’est le Stade-Toulousain qui pourrait perdre gros qui bénéficie actuellement grandement des crédits accordés pour les internationaux étant donné le grand nombre de joueurs que Toulouse fournit à l’équipe de France.
Affaire à suivre…







