Les salaires dans le rugby professionnel français continuent d’augmenter, selon les derniers chiffres publiés, et cette hausse ne se limite plus aux seuls clubs les plus riches.
La rémunération moyenne des joueurs progresse globalement, même dans les équipes traditionnellement les moins dépensières. En l’espace de quatre saisons, la masse salariale moyenne des trois clubs aux budgets les plus modestes est passée de 5,3 millions d’euros en 2020-2021 à 7,9 millions d’euros en 2024-2025. Ce bond important traduit un resserrement progressif des écarts économiques entre les formations.
Par ailleurs, la valeur des joueurs JIFF — ceux issus de la formation française — connaît une nette progression. Leur rémunération a augmenté d’environ 5 % sur les deux dernières saisons. En revanche, les salaires des joueurs non-JIFF ont diminué, un mouvement lié aux règles du championnat qui encouragent les clubs à privilégier les talents formés localement, devenus à la fois “stratégiques sportivement et coûteux financièrement.”
Quant aux postes les mieux rémunérés, certaines hiérarchies restent stables : “le poste de demi d’ouverture demeure le mieux payé du Top 14,” renforçant son importance sur le terrain et sur le marché des transferts. Juste derrière figurent les deuxièmes lignes droitiers (numéro 5), très recherchés en raison de leur rareté et conservant une place de choix en matière de salaires.
En résumé, le rugby français s’oriente vers un modèle où “les salaires augmentent partout,” où “la formation est de plus en plus valorisée,” et où certains postes clés conservent une prime évidente sur le marché.







