Le 9 août 2024 restera à jamais gravé dans la mémoire des Narjissi. Deux jours après la disparition de Medhi, emporté par une vague en Afrique du Sud, la famille se rend à Dias Beach, là où tout s’est effondré.
La descente vers l’océan, éprouvante, semble une épreuve en soi. Les vagues, déchaînées, cognent le rivage avec une violence presque symbolique, comme si la mer elle-même voulait les repousser.
Comme l’explique Le Parisien, Jalil, le père, n’hésite pas. Tout habillé, il s’avance jusqu’au nombril dans l’eau glacée. Là, il jette un collier d’Inès, comme un dernier lien, un geste intime à la mémoire de son fils disparu.
En cet instant, il ressent la puissance invisible des courants d’arrachement, ceux-là mêmes qui ont probablement emporté Medhi.
Pour Inès, la sœur de Medhi, cette journée marque un tournant. Jusque-là, elle s’accrochait encore à l’espoir.
« Jusque-là, raconte-t-elle, je n’avais fait que répéter à ma mère de ne pas s’inquiéter, qu’on allait retrouver Medhi vivant, parce qu’il était fort, qu’il nous attendrait sur un rocher. Quand j’ai vu l’endroit, j’ai compris qu’il ne reviendrait pas. Et j’aurais voulu que le président de la fédération voie cet endroit comme je l’ai vu » a-t-elle expliqué via Le Parisien.
Depuis, plus rien n’est pareil. Le deuil est brutal, sans répit.






