
Souvent discret dans les médias et parfois critiqué pour sa rareté au stade Marcel-Michelin, Jean-Claude Pats demeure pourtant un président engagé et investi.
Ce lundi, avant de dévoiler un bilan financier aux journalistes, il a choisi de s’adresser directement à ses joueurs autour d’un message fort, centré sur la nouvelle devise du club :
« ASM, l’émotion en fusion ».
Il s’est confié à La Montagne :
« Je mesure à quel point ce club est source de bonheur et de fierté pour des dizaines de milliers de personnes. C’est la plus belle motivation que l’on puisse avoir, et c’est ce que j’ai rappelé aux joueurs ce matin (lundi). Dans le contexte actuel en France, beaucoup cherchent ces moments de bonheur où l’on peut s’oublier. Ici, au Michelin, c’est possible. Et nous devons faire beaucoup plus et beaucoup mieux. »
Une présence physique limitée, mais un suivi constant
Depuis son arrivée à la tête de l’ASM en 2023, Pats conjugue ses fonctions entre Clermont et ses importantes responsabilités chez Michelin, où il gère un portefeuille évalué à 14 milliards d’euros.
Cette organisation l’empêche d’être présent chaque semaine au stade, suscitant parfois certaines critiques.
Cependant, il affirme que la distance n’a aucune influence :
« Je sais ce que je fais pour le club, comme d’autres à l’ASM, et je n’ai pas plus de mérite qu’un autre. Tous les matins à 7 heures, je suis au téléphone avec Benoît Vaz (le directeur général de l’ASM) ainsi que tous les soirs entre 19 heures et 20 heures. On se parle deux fois par jour, peu importe où je me trouve : en Chine, aux États-Unis ou au Mexique…
Je suis en osmose permanente avec ce qui se passe dans le club. Le rôle de Benoît Vaz est de faire tourner le club au quotidien. Je le dis toujours en plaisantant : je ne serai jamais le président qui choisira la couleur des chaussettes. Je ne pense pas que ce soit ma valeur ajoutée. D’ailleurs, le président qui décide de tout et voit tout, je ne crois pas que ce soit sain. »
Une collaboration étroite entre président et directeur général
La gestion de l’ASM repose sur une vraie complicité avec Benoît Vaz.
Ce dernier souligne l’importance d’un fonctionnement collégial :
« Nous sollicitons toujours l’avis de l’autre sur de nombreux sujets, que ce soit le recrutement, l’organisation des services, le pilotage du club ou les projets impactants. » Il ajoute : « Aujourd’hui, nous sommes en parfaite harmonie, avec une entente à 2.000 %. Je tiens à ce qu’il soit informé au maximum. Je ne lui raconte pas toutes les petites histoires du club, mais tout ce qui est important et susceptible d’impacter la vie du club, il le sait forcément. »
Un président proche de ses joueurs
Au-delà des décisions stratégiques, Jean-Claude Pats entretient un lien direct avec son groupe.
« J’aime être direct et franc avec les gens, les regarder dans les yeux, être simple et accessible. C’est ma manière d’être, que ce soit au club ou chez Michelin. Toutes les personnes méritent le même traitement. Mais je n’ai pas vocation à commenter les prestations match après match. Je suis toujours présent à domicile quand les joueurs arrivent dans les vestiaires, et pareil lors des déplacements. Je reste avec eux après les matchs, qu’on gagne ou qu’on perde, et je discute individuellement avec eux. »
Un dirigeant qui assume pleinement son rôle sans empiéter sur celui de l’équipe technique, qualifié d’« un président qui préside », qu’il soit en Auvergne ou à l’autre bout du monde.
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