
Samedi dernier à Bordeaux, Paul Boudehent a été titularisé pour la première fois en deuxième-ligne, une position dans laquelle il a su se faire remarquer.
Habituellement aligné comme troisième-ligne, cet international français comptant 19 sélections a mis en lumière sa capacité à s’adapter, prenant place à un poste où il ne devait initialement être que temporaire, en raison de l’absence de Will Skelton et Ultan Dillane.
Lors de sa prestation face à l’UBB, ses performances ont été solides : sept plaquages réussis, cinq sauts en touche réussis et deux ballons récupérés dans l’alignement adversaire. Autant d’éléments qui montrent qu’il dispose des qualités nécessaires pour évoluer plus haut dans le pack.
« Il n’est pas très grand (1,92 m) mais il a de grands bras, il jumpe pas mal », faisait remarquer Sébastien Boboul avant le match.
Ses partenaires voient même en lui un futur indiscutable au poste de deuxième-ligne.
« Il finira 4 en fin de carrière, c’est sûr ! 4 ou 5, ça dépend s’il abuse des barbecues », plaisante Jules Favre, soulignant que Boudehent a pris en puissance ces dernières années.
Cependant, la situation reste ouverte. Ronan O’Gara souhaite tirer avantage de cette polyvalence.
Il confie être impressionné par la forme actuelle de son joueur, dans des propos recueillis par L’Équipe. Extrait :
« Ça dépend de la forme des autres, mais on a besoin de lui sur le terrain, c’est difficile de ne pas l’avoir dans le huit de devant. C’est un joueur exceptionnel. Depuis le dernier Tournoi des Six Nations, il a changé de dimension, de statut. Il est très intéressant. »
Peu importe le rôle qu’il occupe, le joueur originaire d’Angers séduit par son engagement. « Il est aussi bon en deuxième-ligne qu’en troisième-ligne. Peu importe où on le met, il fait son taf », confirme Oscar Jegou.
Une polyvalence précieuse dans un Stade Rochelais en pleine évolution.







